A Laâyoune, 67 individus sont poursuivis pour délits de désobéissance et de violence contre des fonctionnaires publics dans l'exercice de leurs fonctions, avec préméditation, à l'aide d'armes. Selon un communiqué du procureur général du Roi près la Cour d'appel de Laâyoune, soixante-sept individus (67) soupçonnés d'avoir participé à ces actes de vandalisme ont été présentés, jeudi 10 novembre, au procureur général. Selon la même source, sept des mis en cause ont bénéficié de non-lieu, six autres ont été déférés devant le directeur de la justice militaire pour compétence, alors que les autres ont été présentés au juge d'instruction pour interrogatoire sur les crimes qui leur sont reprochés. Il s'agit de constitution d'une bande criminelle en vue de perpétrer des actes criminels contre des personnes, participation à séquestration, enlèvement et torture, avec utilisation d'un véhicule à moteur, participation à l'incendie d'un véhicule transportant des personnes. Ces individus sont également poursuivis pour délits de désobéissance et de violence contre des fonctionnaires publics dans l'exercice de leurs fonctions, avec préméditation, à l'aide d'armes faisant un mort et un blessé, indique le communiqué. Il leur sont également reprochés les délits d'attroupement armé, de possession d'armes dans des circonstances de nature à porter atteinte à la sécurité et à la quiétude des citoyens, détérioration de biens d'utilité publique, et usurpation d'une qualité réglementée par la loi. Après voir interrogé en premier ressort ces individus, le juge d'instruction a décidé de les écrouer à la prison locale de Laâyoune. D'autre part, dix individus soupçonnés d'avoir participé aux actes de vandalisme qu'a connus la ville de Marsa ont été présentés au juge d'instruction pour interrogatoire sur les faits qui leur sont reprochés. Ces mis en cause sont poursuivis pour constitution d'une bande criminelle en vue de commettre des crimes à l'encontre des personnes et des biens, vol aggravé avec effraction, violence, utilisation d'un véhicule à moteur et usage d'armes, ainsi que l'incendie prémédité d'un véhicule et d'établissements publics. Ces individus sont également accusés des délits de destruction d'édifices publics, de désobéissance, de violence à l'encontre de fonctionnaires publics et d'attroupement armé. Après voir interrogé en premier ressort ces individus, le juge d'instruction a décidé de les placer en détention à la prison locale de Laâyoune. Par ailleurs, le dénommé Brahim Daoudi est mort des suites d'une détresse respiratoire aiguë suite à un pneumo médiastin, a indiqué une source médicale. Il n'a donc pas succombé aux blessures dont il a été victime lors de l'intervention des forces de l'ordre, lundi 8 novembre, pour libérer des citoyens séquestrés dans le campement de Gdim Izik, à Laâyoune, comme annoncé précédemment. Selon une constatation de décès signée par les médecins de l'hôpital militaire, le défunt, âgé de 42 ans, a été victime d'une détresse respiratoire aiguë suite à un pneumo médiastin avec état de choc réfractaire. Rappelons que neuf membres des forces de sécurité ont trouvé la mort lors de cette intervention, alors qu'un élément des Forces auxiliaires a été sauvagement tué le même jour par des bandits armés lors de violences dans la ville de Laâyoune, et qu'un cadre de l'Office Chérifien des Phosphates (OCP) a été heurté mortellement par un véhicule dans les mêmes circonstances. Outre dix morts, ces actes de vandalisme survenus, lundi dernier, au campement ont fait dix morts et 159 blessés parmi les forces de l'ordre et occasionnant d'importants dégâts matériels aux véhicules des forces publiques.