La Gendarmerie Royale de Salé a procédé à l'arrestation du chef et de plusieurs membres d'un réseau spécialisé dans le vol de voitures Mercedes, 200, 220 et 240, qu'ils transformaient en taxis. Le réseau est composé de 11 membres, dont 9 ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Salé. Le chef M.B, qui possède plusieurs garages à Salé, prend en charge toutes les phases de maquillage des voitures volées pour leur utilisation en taxis blancs. Il procédait lui-même au repérage des voitures convoitées avant de les désigner à ses complices qui se chargeaient de les voler au moyen de clés spéciales. Les voitures volées sont ensuite conduites aux garages de M.B, afin d'être complètement démontées pour en utiliser les composants (portières, coffres, ailes latérales, capots, garnitures, roues etc.), sur le châssis d'un véhicule de même type et dont il possède les papiers légaux. Les connaissances du chef et sa notoriété acquise dans le milieu des chauffeurs de taxis de Salé ont fait de lui la personne indiquée pour tous les détenteurs d'autorisations d'exploitation de taxis à la recherche d'employés. Il est arrivé ainsi à exploiter 39 autorisations en recrutant des chauffeurs indépendants qui s'engageaient à lui verser la somme de 200 dirhams par jour. Sur les 39 taxis soumis à l'expertise, 6 seulement étaient en situation réglementaire, alors que les autres ont subi toutes sortes de montage, soudure, greffes et falsification des numéros de châssis, entre autres. A Této-uan, les services de la police judiciaire ont procédé dernièrement à l'arrestation des membres d'une bande spécialisée dans le vol de voitures de marque Mercedes 240. Des éléments de la police judiciaire, qui surveillaient les endroits où se sont produits les vols, ont pu arrêter un des membres de la bande au volant d'une voiture volée. Après enquête, la police judiciaire a pu arrêter les autres membres de la bande qui avaient à leur actif pas moins de cinq voitures volées. Accusés d'association de malfaiteurs spécialisés dans le vol de voitures, de falsification de plaques minéralogiques et de recel, les mis en cause ont été déférés devant la justice.