• «Avant je faisais tout moi-même, mais là, je n'arrive même plus à ouvrir la cocotte, je dois attendre que mon mari ou ma fille rentre pour me l'ouvrir. J'ai aussi des difficultés quand j'essaie d'éplucher les légumes car j'ai mal au niveau de l'index. Je n'arrive plus à soulever quelque chose de lourd, j'ai même du mal à étendre le linge. Cette maladie a anéanti ma vie». • «Auparavant, j'étais très active : je sortais, je faisais du sport et je voyageais. A présent, cela est devenu impossible. Je n'arrive même plus à faire les courses. Je n'en peux plus». • «Au début, aucun membre de ma famille n'a cru en ma maladie. Je n'arrive pas à me lever, il me faut 2 ou 3 heures pour pouvoir le faire. Quand ils ont su que j'étais atteinte de la polyarthrite rhumatoïde, c'est là que mon mari et ma famille se sont renseignés sur cette maladie et se sont mobilisés pour m'aider. Et ce n'est qu'après avoir eu des déformations qu'ils ont reconnu la gravité de ma maladie». • «J'ai été atteinte de la polyarthrite rhumatoïde en 1992, mais les médecins n'ont pas réussi à diagnostiquer cette maladie, croyant que les douleurs musculaires dont je souffrais étaient dues tout simplement à un rhumatisme. Ce n'est qu'en 2006 que ma maladie a été diagnostiquée, donc trop tardivement. Mes mains sont actuellement déformées. Je passe la journée à la maison et je ne peux plus travailler. Malgré le fait que je prends régulièrement mes médicaments, je souffre d'une douleur insupportable. Le problème avec les médicaments, c'est qu'ils sont très chers, d'autant plus que je n'ai pas de couverture médicale. Les comprimés que j'utilise sont un peu moins chers car je les reçois de la France, mais malgré qu'ils diminuent la douleur , ils portent atteinte notablement aux reins, au cœur et au foie».