Le programme de lutte contre l'analphabétisme de la femme vise à faciliter son intégration dans son environnement économique et culturel. La section de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia Al Hamra de l'Union Nationale des Femmes Marocaines (UNFM) organise, depuis mercredi dernier jusqu'à ce dimanche, un stage de formation, au profit des formateurs et formatrices exerçant dans le domaine de la lutte contre l'analphabétisme. La cérémonie d'ouverture de ces journées de formation s'est déroulée notamment en présence du wali de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia Al Hamra, Abdellatif Guerraoui, du président du conseil provincial des ouléma, Cheikh Maâ Al Ainine Larabas et de plusieurs responsables de services extérieurs. Lors de la séance d'ouverture, la présidente du bureau régional de la l'UNFM, Mme. Azzac Laklili a mis en exergue les objectifs du programme de lutte contre l'analphabétisme notamment son rôle dans l'intégration de la femme marocaine dans son environnement économique et culturel, et dans le succès de l'opération d'éradication de ce phénomène social qui constitue un obstacle au développement. Et de souligner que la lutte contre l'analphabétisme qui touche en particulier les femmes est un défi à relever en raison de leur rôle primordial dans l'éducation des enfants et de la gestion des affaires de la famille, cellule de base de la société. Dans ce cadre, Mme Laklili a également souligné l'intérêt accordé par le gouvernement à l'éradication de l'analphabétisme en initiant des programmes à cet effet, notamment « les cent mains ». Et de préciser que le ministère de l'emploi a signé des conventions de partenariat avec plusieurs associations et organisations, dont la section régionale de l'UNFM à Laâyoune. Quelque 1.443 femmes ont bénéficié de ce programme encadré par 50 formateurs. La convention signée le 6 juin dernier en la section régionale de l'UNFM à Laâyoune et le département de l'emploi porte sur un programme de lutte contre l'analphabétisme, étalé sur 300 heures, et dont le coût s'élève à 377.200,00 dirhams. 200 heures sont réservées à la lecture et au calcul au profit de 1.029 femmes dans la province de Laâyoune et de 413 dans celle de Boujdour, alors que les séances de formation pour les métiers occupent les 100 heures restantes.