L'ouverture des plis pour l'attribution des licences de télécommunications par satellite (GMPCS) s'est déroulée le 16 janvier dernier. Un favori : Orbcomm Maghreb. Si l'Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) reste personnifiée en la personne de son directeur général, Mustapha Terrab, il faut reconnaître que la structure est toujours aussi active. En effet, malgré les embûches de tout ordre, qu'elle connaît, elle continue à remplir sa mission. Sept sociétés ont retiré le dossier d'appel à la concurrence en vue de l'attribution de licences de télécommunications par satellite de type GMPCS. Il s'agit de Ittissalat Al Maghrib, Eutelsat, Cimecom, Orbcomm Maghreb, Maghreb Finance Group, Thuraya et Soremar. Seules Orbcomm Maghreb, Maghreb Finance Group et Soremar, ont présenté des offres, le 15 janvier dernier à midi, selon le communiqué de l'ANRT. Les trois sociétés soumissionnaires à l'appel d'offres, lancé par l'Agence de réglementation, attendent, depuis le 16 janvier dernier, le verdict de la commission d'évaluation des dossiers administratifs et techniques. Par GMPCS (global mobile personnel communication système), on entend la transmission et la réception des informations par voie de satellite, notamment lorsque le réseau GSM est défaillant. Il ne s'agit pas d'un système concurrent ou de remplacement de la téléphonie mobile.Le dernier appel à la concurrence en la matière, a été lancé le 3 août 1999, dont le bénéficiaire n'est autre que le groupe Orbcomm Maghreb. Ce dernier est également présent parmi les 3 postulants à la licence, aux côtés de Magrheb Finance Group et Soremar. La société déjà détentrice de la licence en 1999, soit Orbcomm avait versé un montant de 156 000 DH, dont les royalties s'élèvent à 2% du chiffre d'affaires de l'opérateur. Quel enjeu renferme cet équipement ? Les applications possibles comprennent «les besoins des sociétés de transport qui peuvent suivre les déplacements de leurs conteneurs, ou bien des sociétés pétrolières et gazières, qui pourront mesurer à distance la pression interne de leurs oléoducs dans des régions éloignées », précise-t-on selon les données affichées sur le site web . Aussi, de nombreux secteurs d'activités peuvent mettre en marche application les services proposés par ce réseau. Ainsi, en matière de transport, la communication avec les engins, pour repérer leurs positions ou encore pour échanger des informations, se fait plus aisément. Pour en savoir plus sur cet opérateur. Sachez que créé en 1990, l'américain Orbcomm Global fruit d'une joint-venture entre Orbital Sciences Corp et le canadien Teleglobe, n'a pris la connotation maghrébine d'Orbcomm Maghreb, que suite à l'acquisition de la licence. Il se pourrait que cette seconde licence lui revienne, en raison de son expérience dans la région. Les multiples tentatives de pénétrer le site web de l'entreprise se sont soldées par des échecs. Aussi, les chiffres actualisés ne sont pas à notre disposition. Mais, en 1999, le portail Menara estimait le marché d'Orbcomm Maghreb à plusieurs dizaines de milliers d'unités sur une période de 8 ans.