Le régime algérien pousse le pays vers l'inconnu : la loi sur la « mobilisation générale » suscite la méfiance    Revue de presse de ce jeudi 24 avril 2025    À Meknès, la filière oléagineuse au cœur de la stratégie Génération Green    Le Crédit Agricole du Maroc, l'ONICL et PORTNET S.A, actent un partenariat sur la digitalisation de la gestion des cautions bancaires relatives aux opérations d'importation    HCP : les ménages toujours pessimistes sur leur capacité à épargner    Marjane Group : Bilan positif pour ses initiatives en agriculture raisonnée    ALMA MMEP inaugure une nouvelle ligne de production à Had Soualem    Afrique : le MCC, c'est la fin !    Ukraine: la Russie a tiré 70 missiles dans la nuit, Zelensky appelle à l'arrêt des frappes    LOSC : Ayyoub Bouaddi demande du temps pour trancher entre la France et le Maroc    Les prévisions du jeudi 24 avril    Le groupe Akdital inaugure l'Hôpital Privé de Guelmim    Minerais stratégiques : Aterian lève 4,5 M$    Exportations agricoles : le Maroc conclut ses premiers accords à Singapour    Justice : Rabat et Riyad officialisent leur coopération pénale    Botola D1/J27 : Les Militaires filent vers la Ligue des Champions (Vidéos)    8e Edition du Marathon International de Rabat : Samedi 26 avril , la FRMA organise une conférence de presse pour présenter l'évènement    Liga : Brahim Díaz titulaire, le Real s'impose douloureusement face à Getafe    Rétro-Verso : La longue Histoire des Rois du Maroc avec les Papes    Délits de corruption : Benalilou plaide pour un allongement des délais de prescription    La Jordanie prend des mesures fermes contre les Frères musulmans : Qu'en est-il du Maroc ?    Tempête de critiques en Colombie : des appels à classer le "Polisario" comme organisation terroriste après la révélation de ses liens suspects    Le ministre chinois des Affaires étrangères : Les pays d'Asie du Sud-Est refusent de céder aux pressions américaines    La Chine met en garde : Il n'y a pas de vainqueur dans les guerres commerciales... et le découplage mène à l'isolement    "Pour une école de l'égalité" : une mobilisation féministe contre les stéréotypes sexistes    Maroc – Arabie Saoudite : Les accords en matière pénale approuvés    Code de procédure pénale : Le CNDH présente plus de 100 recommandations    Hammouchi reçoit le responsable du renseignement à la Garde civile espagnole    Reprise des travaux de la commission parlementaire sur le Plan Maroc Vert après une longue vacance    IAM 2025 : Maroc Telecom dévoile ses dernières solutions Agritech    Jidar : Dix ans et toujours le mur-mure des talents !    SIEL : le CSPJ lance une plate-forme numérique dédiée à l'information juridique    Un pâtissier marocain bat le record du plus long fraisier du monde: 121,88 mètres    Akdital Innove en Santé : Une Nouvelle Ère Technologique se Dessine au Maroc    Marathon de Boston. Lokedi et Korir signent un doublé kenyan historique    Al Ahly sans Yahia Attiat-Allah face aux Sundowns, retour prévu dans deux semaines    Arabie Saoudite : Un deal à 300 millions d'euros proposé à Raphinha    Le Printemps Musical des Alizés 2025 : Johannes Brahms à l'honneur    Marrakech : Le caftan et la gastronomie à l'honneur au musée de l'Art culinaire marocain    Togo. Le marché international de l'artisanat est ouvert    La presse italienne met en lumière le soutien croissant de l'Espagne et de la communauté internationale à l'initiative d'autonomie au Sahara marocain    Le PJD ouvre les portes de son congrès à "Hamas", ignorant les voix critiques    Eloge d'Aimé Césaire    Patrimoine : vers une reconduction américaine de l'accord de protection des biens culturels marocains    Le Chef du gouvernement lance la session d'avril du dialogue social    Le Caire : Le Maroc prend part à la 163e session du Conseil de la Ligue arabe    PNARDI: 200 millions de dirhams alloués à la mobilisation des compétences des Marocains du monde    Tunisian fugitive wanted by France arrested at Casablanca Airport    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le nouveau holding ambitionne de devenir un catalyseur de croissance
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 29 - 03 - 2010

À travers la fusion SNI-ONA et l'absorption des holdings intermédiaires, cette opération vise la simplification du schéma de participations devenu complexe et la réduction des lourdeurs administratives associées aux cascades de holdings.
Jeudi 25 mars 2010 marque un tournant capital dans la vie de la SNI et de l'ONA. Les deux entités tiennent ce jour-là un conseil d'administration et décident de procéder à une réorganisation visant la création d'un holding d'investissement unique non coté. Et ce, à travers le retrait de la cote des deux holdings suivi de leur fusion. L'annonce de l'information a été suivie le lendemain par la suspension de 12 valeurs à la Bourse de Casablanca. Il s'agit de Lesieur Cristal, Centrale Laitière, Lafarge, Managem, Attijariwafa bank, Sonasid, SMI, Lafarge Ciments, Cosumar, Wafa Assurance en plus bien sûr de la SNI et l'ONA. Dans un communiqué de presse, le management des deux holdings explique que cette réorganisation obéit à une nouvelle approche basée sur trois objectifs. Il y a d'abord l'évolution d'une vocation de groupe multi-métiers intégré vers celle de holding d'investissement exerçant un seul métier. Celui d'actionnaire professionnel. Selon la même source, les implications pour la nouvelle entité se traduiront par une évolution du mode de gouvernance à travers le passage d'une gestion opérationnelle à un pilotage stratégique par le biais des organes de gouvernance des participations. Désormais, les équipes dirigeantes devront rendre compte à leurs propres organes de gouvernance (conseils d'administration et comités issus de ces conseils). Les implications pour la nouvelle entité se traduiront également par un changement de mode de participation à travers la détention de participations significatives mais non majoritaires. Et ce à l'exception des contrôles conjoints à l'instar de Lafarge Maroc et Sonasid pour lesquels la gestion est confiée à des partenaires métiers mondiaux et de l'incubation de nouveaux projets ou de participations n'ayant pas encore atteint leur vitesse de croisière (Wana, Marjane, Onapar, Nareva, Optorg). «Cette évolution s'inscrit d'ailleurs dans une tendance mondiale qui a vu le démantèlement progressif des conglomérats aussi bien dans les pays développés (ICI, ITT, Tyco, Hanson Trust…) que dans les pays émergents (démantèlement des chaebols asiatiques : Hyundai, Daewoo…). En effet, ces derniers sont particulièrement adaptés à des contextes où ils permettent, par leur taille critique, de pallier les déficiences des marchés (marchés financiers, marché du travail…). Dès lors que les marchés deviennent plus efficients, l'existence des structures conglomérales se révèle moins pertinente», explique-t-on. Le deuxième objectif de cette réorganisation concerne l'autonomisation des entreprises en portefeuille ayant atteint un stade de développement pérenne. Ainsi, la gouvernance des entreprises ayant atteint leur vitesse de croisière sera caractérisée par un management autonome et responsable devant les organes de gouvernance et par des conseils actifs, dotés d'une expertise métier renforcée et comprenant une majorité d'administrateurs indépendants. «Les entités concernées bénéficieront de surcroît d'une plus grande autonomie de financement, limitée auparavant par leur appartenance à un groupe intégré. En effet, sous la structure actuelle, l'ensemble du Groupe ONA est soumis, de façon agrégée, à la contrainte du ratio de division des risques du secteur bancaire, d'où une limitation de la capacité d'endettement des filiales par la capacité globale d'endettement du groupe», ajoute-t-on. Dans le troisième objectif derrière cette fusion entre la SNI et l'ONA, il y a l'élimination des contraintes associées aux cascades de holdings cotés. «Le retrait de la cote de SNI et ONA s'inscrit dans une tendance plus globale de disparition de cascades de holdings cotés, en réponse aux attentes des investisseurs qui préfèrent procéder eux-mêmes à la diversification de leur portefeuille, sans avoir à supporter les coûts de fonctionnement d'un holding intermédiaire. Ceux-ci ne valorisent en effet la cotation d'un holding que dans la mesure où son portefeuille n'est pas constitué majoritairement d'actifs cotés», indique-t-on. Et d'ajouter : «Dans le cas contraire (qui est notamment celui de SNI et ONA), ils préfèrent procéder eux-mêmes au « stock-picking » en investissant directement dans les lignes du portefeuille qui les intéressent. Cet arbitrage des investisseurs se matérialise par la forte décote appliquée par le marché aux deux holdings, comparativement à la valeur intrinsèque de leurs actifs». Dans ce sens, on a donné d'exemple, dans les années 2000, des groupes comme Lazard (2000-2004), Wendel (2002) et Bolloré (2006) qui ont réduit ou supprimé le nombre de holdings de tête à travers plusieurs opérations d'offres publiques et/ ou de fusions. En particulier, le groupe Lazard qui a réduit le nombre de holdings cotés de quatre à un seul. À travers la fusion SNI-ONA et l'absorption des holdings intermédiaires, cette opération vise également la simplification du schéma de participations devenu complexe et la réduction des lourdeurs administratives associées aux cascades de holdings. Elle permet par ailleurs de consolider la détention conjointe par les deux holdings de la plupart des participations majeures (Attijariwafa bank, Wana, Lesieur, Cosumar, Centrale Laitière) qui ajoutait à la complexité du schéma des participations.
Les cinq orientations de la nouvelle entité
La nouvelle entité axera sa stratégie autour de cinq orientations clés :
1- Investir dans des actifs cotés et non cotés, structurants pour l'économie marocaine, à fort potentiel de création de valeur et/ou de rendement ;
2- Etre un actionnaire de référence actif dans les organes de gouvernance, confiant la gestion opérationnelle à un management responsabilisé devant le marché ;
3- Insuffler l'expérience d'actionnaire professionnel pour développer les actifs et en faire des champions nationaux ou régionaux;
4- Autonomiser les participations dès lors qu'elles atteignent leur rythme de croisière ;
5- Générer de façon pérenne un retour aux actionnaires, sous forme de dividendes et d'accroissement de la valeur patrimoniale, supérieur au coût du capital sur un cycle d'activité économique.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.