Le réseau Anaruz vient de rendre publics les résultats de son troisième rapport. Les violences économiques et physiques prédominent avec respectivement 37,6% et 32,7% suivies des violences sexuelles ( 10,7%). Les violences sexuelles à l'égard des femmes représentent 10,7%.C'est ce qu'indique le troisième rapport sur les violences fondées sur le genre du résau Anaruz présenté, samedi 6 mars à Rabat. Il ressort clairement des données sur la violence sexuelle que ces dernières sont perpétrées principalement dans le contexte conjugal. Les cas de violences sexuelles exercées sur la femme mariée sont multiples et variées. L'abandon au lit constitue 41,1% des cas suivi des pratiques sexuelles perverses (15,1%), l'adultère et le viol (12,3%), le harcèlement sexuel (8,2%) et le viol conjugal (1,4%).Ainsi, les violences sexuelles occupent le troisième rang après les violences économiques et physiques qui enregistrent respectivement, selon la même étude qui fait l'analyse des plaintes traitées par le dit lors de l'année 2007, 37,6% et 32,7%. Quant aux violences juridiques et psychologiques, elles sont respectivement de l'ordre de 10,1% et 8,8%. Cependant, c'est la violence conjugale qui se taille, tout d'abord, la part du lion avec un taux de 87%. Ensuite, la violence sociale atteint 5,5%, la violence familiale 4,1% et, enfin, la violence extraconjugale enregistre 3,4%. Ainsi, «les violences conjugale et familiale totalisent près de neuf cas de violences sur dix», a martelé la coordinatrice du réseau. De surcroît, ces violences perpétrées sont permanentes pour 84,1% des femmes. De même, ces violences prennent moult formes notamment les coups et blessures qui sont, respectivement, de l'ordre de 74,1% et 13,4%. Pour sa part, le harcèlement psychologique constitue la forme la plus répandue. D'ailleurs, 37,5% des femmes en souffrent, relève le même rapport.