Le Conseil tiendra une réunion pour examiner et évaluer les répercussions des crises financières sur la réalisation des droits de l'Homme. Le Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU a entamé, lundi matin, sa treizième session au siège des Nations unies à Genève. Cette session, considérée comme la principale session annuelle du Conseil, s'est ouverte par un débat de haut niveau qui durera trois jours avec la participation de dignitaires de près de 70 pays, dont le Maroc. Le ministre de la Justice, Mohamed Naciri, devrait intervenir aujourd'hui dans le cadre de ce débat de haut niveau. Le Conseil tiendra, aussi au cours de cette session, qui s'achèvera le 26 mars, une réunion-débat pour examiner et évaluer les répercussions des crises financière et économique sur la réalisation des droits de l'Homme. Un débat de haut niveau se tiendra en outre sur le projet de déclaration sur l'éducation et la formation aux droits de l'Homme, élaboré par le Comité consultatif du Conseil. A l'issue du débat de haut niveau, le Conseil examinera le rapport annuel de la Haut Commissaire aux droits de l'Homme, Mme Navi Pillay, sur les activités du Haut Commissariat, et tiendra un dialogue interactif avec la Haut Commissaire. Au cours de cette session, des experts feront des présentations sur les questions que le Conseil les a chargés d'examiner, notamment le droit à un logement convenable, le droit à l'alimentation, la protection des droits de l'Homme dans la lutte antiterroriste, la torture, la détention arbitraire, les disparitions forcées, la protection des défenseurs des droits de l'Homme, la liberté de religion ou de conviction et la situation des minorités. Comme chaque année, des débats seront consacrés à l'examen des questions concernant spécifiquement les droits de l'enfant, d'une part, et les droits des personnes handicapées, d'autre part.