Le secrétaire national du Parti du centre social, Me Lahcen Madih, parle du plan de l'Alliance pour la démocratie et de la volonté des cinq partis de réussir le rapprochement entre leurs militants. ALM : Est-ce que les cinq partis qui composent l'Alliance pour la démocratie ont l'intention de fusionner et de constituer dans l'avenir un seul parti politique ? Me Lahcen Madih : La création de l'Alliance pour la démocratie et l'intégration entre les cinq partis qui la composent a été au cœur de toutes les discussions que les leaders des ces partis ont eues. Des discussions qui ont pris le temps nécessaire et qui sont le préalable à la constitution de notre alliance. Nous sommes arrivés à l'issue des discussions entre les dirigeants de nos partis à l'établissement d'un plan périodique de l'Alliance pour la démocratie. Dans le cadre de ce plan, nous comptons organiser dans la première année des activités conjointes entre les partis de l'Alliance au niveau national. Ces activités ont pour finalité le rapprochement entre les militants de nos partis. L'Alliance pour la démocratie ne pourrait aboutir sans que nous nous référons aux bases des partis de cette alliance. Après la fin de la première phase qui est d'une durée d'une année comme j'ai déjà souligné, nous réfléchirons aux prochaines phases. Les cinq formations comptent-elles participer aux échéances de 2012 dans le cadre d'une candidature unique ? Notre participation aux échéances de 2012 dépend du degré d'interaction des bases des cinq partis avec cette initiative, durant la période qui précède le scrutin de 2012. Mais nous sommes d'accord sur la participation des cinq partis aux élections de 2012 dans le cadre d'une candidature unique. Comment voyez-vous au sein du Parti du centre social le projet de la régionalisation avancée ? Nous avons élaboré le projet d'un mémorandum contenant la vision du Parti du centre social en ce qui concerne la régionalisation avancée. Au sein du Parti du centre social, nous sommes convaincus que la régionalisation avancée fait partie de la démocratie. En accordant aux citoyens la possibilité de gérer eux-mêmes leurs affaires locales, la régionalisation ne peut que promouvoir la démocratie.