Une quête qui ne sera pas de tout repos puisque les «Plancas Negras» héritent, dans le groupe A, de sérieux clients, notamment la sélection algérienne, unique mondialiste de cette poule. En abritant la CAN-2010 (10-31 janvier), l'Angola se trouve confronté à un double défi: réussir l'organisation de cette grand-messe du football africain et mener au mieux sa quête d'un premier sacre continental. Une quête qui ne sera pas de tout repos puisque les «Plancas Negras» héritent, dans le groupe A, de sérieux clients, notamment la sélection algérienne, unique mondialiste de cette poule. En évoluant sur leurs terres, les Angolais auront l'occasion de confirmer la renaissance de leur football, concrétisée par la qualification de leur équipe nationale pour quatre phases finales de la CAN (1996, 1998, 2006 et 2008), avec le passage au deuxième tour lors de la dernière édition au Ghana, et pour le Mondial-2006 en Allemagne. De leur côté, les Algériens, absents lors des deux dernières éditions après 14 ans de présence constante (1980 à 2004), seront animés par la volonté de ressusciter les gloires des années 1980 et décrocher un deuxième titre continental (1990 à domicile). Les meilleures apparitions des «Fennecs» depuis leur première participation à la CAN en 1968 (premier tour), sont à signaler en 1980 (deuxième), en 1982, 1984 et 1988 (demi-finaliste) et en 1996, 2000 et 2004 (quart de finaliste). Une autre sélection qui aspire à se faire un nom dans le continent, le Mali, qui compte à son palmarès cinq participations à la CAN, avec une place de quart de finaliste en 1994, 2002 et 2004. Fort de leur armada de professionnels de bonne qualité, dont Frédéric Kanouté, Seydou Keita et Mahamadou Diarra, qui évoluent en Espagne dans l'un des championnats les plus prestigieux, les Aigles du Mali ont à cœur de signer en Angola leur meilleure performance dans la CAN.