Selon Fatima Zahra Mansouri, l'identification et le montage des projets de l'INDH ont été faits suivant une approche participative basée sur la concertation entre les conseils communaux, les autorités locales et la société civile. La maire de la ville de Marrakech, Fatima Zahra Mansouri, a mis en exergue l'importance de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) en tant que stratégie de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale. Mme Mansouri qui intervenait lors de la conférence de presse organisée, mercredi 16 décembre, en marge de la cérémonie d'ouverture du sommet Africités, a estimé que «l'INDH, lancée par SM le Roi en 2005, constitue un référentiel stratégique pour le développement social. Il s'agit d'une démarche participative et décentralisée». Et de poursuivre que «l'identification et le montage des projets de l'INDH ont été faits selon une approche participative basée sur le consensus et la concertation entre les différents partenaires, notamment les conseils communaux, les autorités locales, les services extérieurs et la société civile. Les premières évaluations ont montré la concrétisation de 352 projets à caractère social». Dans son intervention, la maire de Marrakech a expliqué que l'INDH se charge de l'amélioration des conditions de vie des personnes vivant dans la précarité et la pauvreté. L'INDH reconnaît aussi chaque individu comme partie prenante et intégrante de ce grand projet social. Cette initiative a ciblé dans une première étape le renforcement de capacité et la mise à niveau de 360 communes appartenant au monde rural et de 250 quartiers en milieu urbain et périurbain. Plus particulièrement les anciennes médinas et les bidonvilles. «Le Maroc a choisi la stratégie la plus appropriée pour lutter contre la pauvreté avec un mécanisme basé sur la solidarité, la participation, la concertation et le consentement. Les effets des actions socio-économiques sont indéniables», a souligné Fatima Zahra Mansouri. Cette dernière a tenu à rappeler que la lutte contre la pauvreté et la détection des inégalités de développement constituent des axes stratégiques de la politique de développement au Maroc. A cet effet, plusieurs actions et chantiers ont été entrepris. Ils ont été lancés au cours de ces dernières années. D'après la maire de Marrakech, la pauvreté n'est pas une réalité homogène. Elle est suivie différemment selon le genre, le territoire et l'âge des individus. Elle est le résultat d'une combinaison complexe de facteurs. Trois principaux facteurs expliquent cette situation. Une urbanisation très accélérée, des infrastructures de base inaptes à la population dans le monde rural que la sécheresse a poussée vers les villes et des financements souvent insuffisants pour le développement. «Les conséquences en sont dramatiques. Il y a la marginalisation de ces populations et puis des attitudes discriminatoires à leur égard ainsi que le problème de difficulté d'accès aux droits fondamentaux tels que l'éducation, le logement décent, l'électricité, l'eau potable et la nourriture de base», a précisé Mme Mansouri.