La commission sucrière régionale a organisé, mardi 13 octobre, à Beni Mellal, une journée d'étude autour du lancement de la campagne de la betterave sucrière à Tadla, au titre de l'année 2009-2010. Sous le thème «Le plan agricole régional du Tadla, un pilier du développement du secteur de la betterave sucrière dans la région», la commission sucrière régionale a organisé, mardi 13 octobre, une journée d'étude autour du lancement de la campagne de la betterave sucrière au titre de l'année 2009-2010. La superficie cultivée est passée de 11.700 ha en 2007-2008 à 13.500 ha en 2008-2009. Malheureusement, la production a connu une baisse surtout à Beni Moussa à cause de la rhizomanie. Lors de sa réunion du 22 juin 2009, la commission technique sucrière régionale a pris la décision de généraliser le semis du monogèrme pour 2009-2010. D'autres nouvelles dispositions ont été prises pour améliorer la production de la betterave sucrière. Lors de cette journée d'étude, Kamal Benouna, directeur de l'Office régional de mise en valeur du Tadla (ORMVAT) a mis en exergue le semis du monogèrme qui est devenu une nécessité. Et d'ajouter que «la généralisation du monogèrme dans notre région est une première au Maroc. Pour réussir cette technique, il faut la mobilisation des cadres, des techniciens de l'Office et de ceux de la Sucrerie, des associations des betteraves... Notre objectif est de protéger les agriculteurs contre la rhizomanie et d'améliorer leur production». Par ailleurs, Ahmed El Aroui, directeur général de la Société sucrerie raffinerie du Tadla (SUTA), a mis l'accent sur les efforts louables déployés par la SUTA pour le soutien des agriculteurs et de la promotion de la production de la betterave sucrière. «Au début de cette campagne, nous avons alloué un budget de 3,600 MDH au soutien des agriculteurs aux revenus limités. Cette journée d'étude s'assigne pour objectifs de trouver des solutions à tous les problèmes qui entravent l'amélioration de la production de la betterave sucrière à Tadla et c'est la raison pour laquelle nous sommes tenus de travailler en concertation», a souligné M. El Aroui.