Une fusillade entre bandes a fait deux morts dans la ville de Seine-Saint-Denis. Les deux victimes sont connues des services de police pour trafic de stupéfiants. La préfecture de police de Paris a indiqué que samedi après-midi vers 16h10, un jeune homme de 25 ans avait été retrouvé grièvement blessé sur la voie publique avec deux balles dans le thorax : il est décédé peu après sur les lieux. Un second, âgé de 29 ans, blessé au dos, est mort à l'hôpital Bichat où il avait été transporté. Les deux victimes sont connues des services de police pour trafic de stupéfiants. Les deux personnes se seraient entretuées au cours d'une fusillade, a-t-on appris dimanche de source proche de l'enquête. Selon les premiers éléments de l'enquête, les deux victimes sont deux hommes âgés de 25 et 29 ans, domiciliés à Saint-Ouen et à Saint-Denis (Seine Saint-Denis), dans la région parisienne, et connus pour différentes affaires dont certaines liées au trafic de stupéfiants. Ils ont été tués par balles samedi vers 16h sur un terrain de sports proche de la cité Arago. Le premier a été retrouvé sur place avec deux balles dans le thorax. Le second, pris en charge par des amis, a été conduit à l'hôpital Bichat à Paris où il est décédé. Les policiers ont retrouvé sur place un pistolet semi-automatique et trois douilles de 9mm. «Ces meurtres pourraient être liés à un trafic de stupéfiants», ajoute-t-on de même source. Le Service départemental de police judiciaire (SDPJ) a été chargé de l'enquête. La fusillade est survenue dans le quartier Arago où un jeune homme de 20 ans, domicilié à Paris, avait été abattu lors d'une rixe entre deux bandes rivales, le 13 juillet dernier. Brice Hortefeux a annoncé dimanche qu'il recevrait place Beauvau, mardi soir à 20h, la maire de Saint-Ouen Jacqueline Rouillon pour faire le point des actions engagées et à mettre en œuvre dans la commune pour faire reculer la délinquance et lutter contre les trafics de drogue. Le ministre s'est dit «totalement déterminé à ce que les habitants de Seine-Saint-Denis bénéficient de la mobilisation de la police d'agglomération, qui se déploie depuis le 14 septembre, sous l'autorité du préfet de police de Paris, dans les départements de la petite couronne». Dans un communiqué, il assure que la démarche qu'il a engagée, «en se rendant dans la commune de Saint-Denis le 15 septembre, a déjà produit des résultats dans cette ville:le quartier de la gare a été débarrassé des dealers qui en avaient fait un lieu de trafic et de non-droit».