Jazzablanca change de dimension : La 18e édition s'étendra sur 10 jours, du 3 au 12 juillet 2025 !    Ouahbi : Le ministère de la Justice accorde un grand intérêt aux Marocains du monde    La digitalisation de la société civile vise à démocratiser l'accès au soutien public    Le PPS est l'alternative à l'insouciance du gouvernement    Coopération : Abdellatif Ouahbi reçoit le conseiller irakien à la Sécurité nationale    La Somalie et la Tanzanie renforcent leur partenariat    Malgré l'augmentation du nombre d'inspecteurs du travail, le manque reste considérable    Face à l'explosion des litiges commerciaux, des mesures juridiques seront bien actionnées    Un plateforme électronique de signalement des infractions liées au travail bientôt lancée    Maroc : Lancement de la 5G en préparation à la CAN 2025 et au Mondial 2030    Tourisme : 2024, l'année de tous les records    Budget 2025 : l'Etat social propulse l'école, la santé et l'eau    Riyad: le Maroc participe au 1er Conseil des ministres arabes de cybersécurité    Cours des devises du mardi 24 décembre 2024    150 MDH injectés dans les murs des cliniques Akdital    Lancement de Jogger Hybrid 140, première motorisation hybride de la marque, made in Morocco    Message de condoléances de S.M. le Roi à la famille de feu Mohamed El Khalfi    Un ministre palestinien salue les efforts du Maroc pour l'admission de la Palestine à l'ONU    Défense : les FAR se dotent de nouveaux missiles    La Bourse de Casablanca ouvre en bonne mine    David Govrin, ancien chargé d'affaires israélien à Rabat, accuse l'Egypte de violer le traité de paix avec Tel-Aviv    Football: Le Maroc, une "superpuissance émergente" (New York Times)    CHAN 2025. 9 pays valident leurs tickets pour les qualifications    Fenerbahçe et Mourinho étudient une offre saoudienne pour En-Nesyri    Bayern Munich : Adam Aznou sur le départ? Il répond    Maroc: Plus de 24.000 cas de divorce par consentement mutuel en 2023 (ministre)    L'expertise génétique pour établir la filiation, l'abrogation de la règle de l'agnation, l'héritage entre musulmans et non-musulmans : ce que le CSO a rejeté    Bourses d'études : 93% des demandes acceptées en 2024    Fraude à la carte bancaire : un réseau lié au Maroc démantelé en Espagne    Concilier le service public avec les citoyens    Classes préparatoires : le Maroc grimpe dans le classement    Les prévisions du mardi 24 décembre    Signalement des infractions liées au travail : une plate-forme dédiée annoncée    Maroc-Irak. Des relations solides    Dimensions civilisationnelles et esthétiques    Dans une ambiance festive et culturelle et interactive, hommage à Abdellah Cheikh et Atef Saad Mohamed    Maha A. Shanableh expose ses œuvres sous le thème «Bab El Salam»    Brazzaville vibre avec la première édition du Festival Muntuta    La France a un nouveau gouvernement    A Tripoli, l'armée algérienne se fait l'avocate du Polisario    Botola : large succès du FUS Rabat face au COD Meknès    Le tirage au sort le 27 janvier à Rabat    2è SILEJ: 340 exposants et plus de 101.000 visiteurs    Cinéma : « Nosferatu » s'invite dans les salles marocaines le 25 décembre    Allemagne : Arrestation d'un homme qui menaçait d'attaquer un marché de Noël    Karting : le Maroc deuxième de la MENA Nations Cup au Qatar    Coupe de France : Face à Ayoub El Aynaoui, le PSG d'Achraf Hakimi qualifié aux tirs au but    Funérailles à Casablanca de l'acteur feu Mohamed El Khalfi    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Cupide, un couple tue un fkih
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 24 - 06 - 2009

Un jeune couple de la ville de Tétouan a tué dernièrement un fkih, sexagénaire, pour lui dérober vingt mille dirhams.
«C'est quoi cette odeur qui pique nos narines depuis plus de deux jours ?», a chuchoté une femme qui demeure dans une ruelle de Tétouan à l'oreille de sa voisine. Tous les habitants de cette ruelle ont inhalé ces jours du mois de juin une odeur nauséabonde qui provenait du domicile d'un fkih et de ses voisins, un couple qui venait de louer le rez-de-chaussée il y a quelques mois. Les habitants ont frappé à la porte. Mais personne ne l'a ouverte. Tout le monde est au courant qu'un couple venait, il y a huit ou neuf mois, de louer le rez-de-chaussée. Où est-il ? Les habitants ont continué à frapper à la porte. En vain. Le couple semble absent. Aussitôt, l'un des voisins a proposé d'alerter la police. Peut-être que le fkih a rendu l'âme sans que personne ne s'en rende compte !
Les éléments de la police judiciaire de la ville de «La Colombe Blanche» et les éléments de la protection civile se sont rendus sur les lieux. La porte du domicile a été défoncée. Les enquêteurs y sont entrés. Ils sont passés par le rez-de-chaussée et ont monté les marches vers le premier étage où demeure le fkih. Sur le lit, dans la chambre à coucher, son cadavre est en décomposition avancée. Est-il décédé d'une mort naturelle ? Peut-être. Le cadavre a été évacué vers l'hôpital médico-légal pour autopsie. Et le rapport du médecin légiste a été remis entre les mains du chef de la brigade policière : la mort n'est pas naturelle ! Qui l'a tué ? L'enquête a été diligentée pour répondre à la question. Les enquêteurs ont conclu d'abord qu'aucun étranger n'est entré à la maison. Parce qu'il n'existe aucune trace d'effraction sur les portes et les fenêtres. Autrement dit, l'index a été mis sur le couple. Pas moins de deux jours après la découverte du cadavre, le couple, M.M et son épouse N. A, est de retour d'un voyage de plus d'une semaine. Ce couple est-il le meurtrier de ce fkih d'une soixantaine d'années ? M.M et son épouse se sont disculpés. Sont-ils vraiment innocents ? Les enquêteurs ont effectué une perquisition chez eux. Et la découverte était étonnante. Les limiers ont saisi un cartable déchiré portant des traces d'encre avec lequel les charlatans écrivent les amulettes. Une réalité qui a poussé le couple à se mettre à table. Amante du fkih depuis qu'elle a loué le rez-de-chaussée, l'épouse, N. A, a informé son mari que le fkih dispose d'assez d'argent. Et ils ont décidé tous les deux de le liquider et de profiter du butin. À ce propos, l'épouse est rentrée chez le fkih. Un moment après, son mari l'a rejointe avec une barre en fer. Il l'a surpris par quelques coups à la tête. Convaincu qu'il avait passé de vie à trépas, le couple a mis la main sur le cartable qui renfermait uniquement 20 mille dirhams. Une somme dérisoire contre la vie d'un être humain. Etrange !


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.