Mohamed M'jid revient sur la question de la relève après la modeste participation des tennismen marocains, respectivement, au Grand Prix Hassan II et au Grand Prix Lalla Meryem. ALM : Cette année a été marquée par des résultats modestes des tennismen et tenniswomen nationaux. Comment évaluez-vous ces résultats ? Mohamed M'jid : D'abord, c'est tout à fait normal. Les tennismen et tenniswomen sont des joueurs comme tout le monde, leur itinéraire est fait de défaites et de victoires. On ne peut pas toujours perdre. Le tennis marocain n'est pas en crise. Nos jeunes joueurs de tennis font des résultats positifs et prometteurs. Quelles sont les raisons du recul du tennis national ? La formation des joueurs de tennis nécessite d'abord une infrastructure adéquate, un suivi psychologique et médical et un encadrement compétent. Il faut aussi de la matière première, c'est-à-dire des joueurs de tennis, dames ou hommes, qui veulent devenir des champions et cela exige des contraintes et des sacrifices. C'est une hygiène de vie et un régime à respecter et surtout un environnement libéré de la désinformation et de la rumeur. La formation au tennis n'est pas un secret. Il faut des années, des moyens et le sérieux pour former un joueur de tennis national. On laisse entendre que vous vous apprêtez à quitter les commandes de la FRMT. Quelle sont les charges de votre futur successeur ? Le successeur aura à gérer le tennis pour arriver à un haut niveau et de bons résultats. La tâche de chaque responsable dirigeant est d'orienter et gérer une discipline dont il a la charge. Et le bon tennis vient d'un sérieux travail.