L'équipe des FAR s'est inclinée 3 à 2 lors de la séance de tirs au but face à l'équipe tunisienne du Club Africain, en finale retour de la Coupe des champions de l'Union nord-africaine de football (UNAF), dimanche à Fès. C'est un autre faux pas de M'hamed Fakher, cette fois-ci lors de la finale de la Coupe de l'Union nord-Africaine de football mettant aux prises les FAR et le Club Africain de Tunis. Le destin a voulu que deux équipes tunisiennes, l'Espérance et le Club Africain se voient couronnées de deux prestigieux titres africains. Les Tunisiens ont prouvé pour cette saison 2008-2009 et dans un temps record qu'ils étaient les plus forts en Afrique du Nord, surtout devant la régression du niveau du football marocain. Si les FAR avaient réussi à se qualifier pour cette finale aux dépens du club algérien de la Jeunesse de Kabylie, c'est parce que cette dernière comme tout le monde le sait occupent une place rétrogradée au championnat de son pays. Mais à l'heure de la vérité et même s'ils étaient favoris sur le papier en raison du nul ramené du stade de Radès le 8 janvier, les FAR étaient incapables de créer la différence et de marquer. Et pourtant Fakher s'est dit être concentré pour une bonne représentativité du Maroc dans les compétitions régionales et continentales. Malheureusement, cela ne fut pas le cas. D'abord, le match s'est joué devant un nombre restreint de supporters au Complexe de Fès. L'absence du public a eu son impact sur le résultat. Le coup d'envoi du match a été donné par l'arbitre algérien Mohamed Bennouza. Les deux parties craignaient d'encaisser un but précoce pouvant brouiller leurs cartes. Le jeu s'est concentré sur le milieu de terrain et les joueurs, surtout ceux des FAR, ont opté pour les tirs en profondeur tout en comptant sur les contre-attaques. Les Militaires ou les Clubistes se sont montrés plus prudents et moins audacieux aux premières minutes. À 15 min de la fin de la première mi-temps, les FAR commençaient à mettre la pression à l'image de la balle tirée par Allaoui vers la cage de Saber et qui est passée très proche des filets. Espérant introduire un nouveau sang dans sa formation, Fakher a procédé à trois changements en alignant Hamid Nater, Mahdi Al Bassel et Mohamed Madihi en remplacement de Jaouad Ouaddouch, Mohamed Lamrini et Yassin Naoume. Mais rien n'a changé. Comme ils l'espéraient, les tirs au but, sur lesquels s'étaient concentrés les Tunisiens dans leurs entraînements en ultime journée de préparation, ont été bénéfiques. Ils ont eu le dessus par tirs 3 à 2, après le ratage de Mourad Fellah, Abderrahmane Lamssasi et Youssef Keddioui. Dans sa déclaration, Fakher a estimé à la fin de la rencontre: «Nous avons entamé la rencontre en étant handicapés par l'absence de joueurs clés de notre équipe, dont Youssef Bassri, Issam Raqi et Mohamed Amine Kabli. Malgré les blessures et les suspensions, les joueurs présents ont créé plusieurs occasions concrètes, mais la concentration et l'efficacité n'étaient pas au rendez-vous. Je tiens à féliciter mes joueurs qui ont fourni un grand effort, étant donné la succession des matches depuis le début de la saison et la durée assez courte de préparation» alors que Abdelhaq Benchikha, entraîneur du Club Africain a affirmé : «le match a été très tactique de la part des deux équipes parce qu'il s'agissait d'une finale. Nous avons essayé très tôt de marquer pour perturber l'équipe adverse, qui a souffert de l'absence de quelques joueurs importants lors de ce match, mais la défense marocaine a été bien présente dans tous les duels. Le niveau de la rencontre n'était pas élevé, mais le suspense et l'intensité dans le jeu y étaient jusqu'à la dernière minute».