Un quadragénaire a conduit un écolier de huit ans vers une maison abandonnée à Lahraouiyine, dans la périphérie de Casablanca où il a abusé de lui toute la nuit. Nous sommes à Lahraouiyine, dans la périphérie de Casablanca. Amine, le benjamin d'une famille de trois garçons est à son huitième printemps. Il poursuit ses études en troisième année d'enseignement fondamental. L'école où il poursuit ses études était un peu loin de chez lui. Mais, à l'instar des autres écoliers de la région, il allait seul à l'école. De même quand il sortait, il retournait seul chez lui. Ses parents et ses deux frères, Yassine et Redouane, ne l'ont jamais accompagné le long du chemin séparant l'école de chez lui. De coutume, il retournait tardivement chez lui. Parce qu'il jouait au football avec ses amis. Seulement, cette fois-ci, son retard a dépassé les limites. 21h, puis 22h et 23h et Amine n'a pas donné signe de vie. Qu'est-ce qui lui est arrivé? Personne ne le savait au juste. Ses parents et ses deux frères se sont adressés aux différents commissariats de police, aux services des accidents, aux hôpitaux… En vain. Ils ont frappé à toutes les portes de ses amis et de ses camarades de classe. Personne ne l'a vu après un match de football. Quelques-uns de ses camarades les ont informés qu'il est retourné chez lui vers 19h. Ce n'est que le lendemain de sa disparition qu'Amine est retourné chez lui. Il était dans un état lamentable. Il n'arrivait pas à se tenir debout. Où a-t-il passé la nuit ? Quand sa mère lui a posé la question, il s'est fondu en larmes. Une fois calmé, il lui a raconté ce qui lui est arrivé. La veille, après avoir terminé le match de football, Amine était de retour chez lui quand un quadragénaire s'est approché de lui. «Tu es le fils d'Abderrahmane?», lui a demandé le quadragénaire. Amine lui a répondu par l'affirmative. «Ton père et tes deux frères sont chez moi et t'attendent», lui a-t-il prétendu. Amine l'a cru. Il l'a suivi tout en plaisantant tout au long du chemin. Tout d'un coup, Amine a remarqué que le quadragénaire l'a conduit vers un terrain vague où se situe une maison abandonnée. Il a tenté de s'enfuir. En vain. Le quadragénaire l'a menacé de meurtre. «Personne ne te sauvera de mes mains si tu demandes du secours», l'a-t- il menacé. Amine a gardé le silence. Le quadragénaire l'a conduit à l'intérieur de la maison abandonnée, l'a obligé à se dévêtir et l'a violé tout au long de la nuit. Il ne l'a abandonné que le lendemain matin. Alertés, les éléments de la police judiciaire se sont dirigées vers le quadragénaire et l'ont arrêté. Il s'agit de Brahim, 42 ans, célibataire et sans profession. Il n'a pas nié les faits. «Il m'a accompagné de son plein gré après lui avoir donné cinquante dirhams», a déclaré Brahim. Ce dernier a été traduit, en état d'arrestation, devant la chambre criminelle près la Cour d'appel de Casablanca.