La compagne d'assainissement menée par la police de Rabat s'est soldée par l'interpellation de 180 subsahariens parmi lesquels vingt –quatre femmes. Dans le cadre de la compagne d'assainissement que mène la police de Rabat pour combattre le phénomène de l'immigration clandestine, les éléments du 3ème district ont effectué une descente dans différents quartiers de la commune de Youssoufia qui s'est soldée par l'arrestation de cent quatre-vingt subsahariens de nationalité nigérienne. Tous les arrondissements dépendant du 3ème district ont participé à cette rafle à savoir, la police du 9ème, du 7ème, 14ème, 8ème et du 18ème arrondissement installé récemment au quartier de la zone industrielle. La police judiciaire a contribué aussi à la descente et même les arrondissements urbains de la commune en question. Parmi les 180 arrêtés vingt-quatre femmes. Hay El Farah qui n'est autre que l'ancien douar El hajja et Hay Errachad, l'ancien Mâadid, étaient plus particulièrement les quartiers visés par les policiers. Les deux quartiers, un vrai labyrinthe de béton, étaient devenus un lieu sûr pour les subsahariens qui se comptent par milliers. Bien avant cette descente, il y'avait deux autres qui s'étaient soldées par le refoulement de plus de six cents subsahariens de diverses nationalités et, à chaque opération, une centaine de policiers se mobilisent. La première rafle qui avait connu l'arrestation du chef des passeurs en possession d'une vingtaine d'épées, de coutelas de grande taille, une machine faite pour la falsification des billets de banque et une centaine de faux passeports, n'était pas une grande réussite pour l'autorité dans la mesure où des combats entre les deux parties avaient provoqué des blessures de part et d'autre. Le fameux chef avait été traduit devant la chambre criminelle prés la cour d'appel de Rabat pour répondre à des délits d'accusation d'une extrême gravité. Tous les autres ont été conduits à la frontière. La deuxième opération n'a connu aucun combat et s'était par l'interpellation de plus de trois cent cinquante subsahariens refoulés à la frontière d'Oujda. Quant à cette opération, qui rentre dans le cadre d'une convention qui a été récemment signée par le gouvernement marocain et son homologue nigérien elle a visé uniquement les ressortissants du pays en question. En présence du wali de Rabat, du préfet et du commandant régional de la gendarmerie royale, les 180 ont été envoyés à Tanger où ils seront rapatriés par avion vers leur pays d'origine.