Le conseil d'administration de l'entreprise « Ciments de l'Oriental» fait ses prévisions pour l'année 2002. Un bilan positif. C'est du moins ce qu'on peut conclure du communiqué publié par la société CIOR. A l'issue de sa dernière réunion, tenue la semaine écoulée, le conseil d'administration de l'entreprise a statué sur les résultats de l'année 2001 et les prévisions pour 2002. Sur le plan de l'activité, le rythme d'investissement assez soutenu dans le secteur du bâtiment et des travaux publics a induit une sensible progression de la demande en ciment. Ainsi, à fin octobre le volume des ventes de ciment s'est accru de près de 6,5 %. Le chiffre d'affaires consolidé de CIOR a progressé de 9,6 %, traduisant ainsi la revalorisation des prix de vente moyens, mais aussi l'impact croissant des ventes de béton prêt à l'emploi. S'agissant des prévisions pour l'ensemble de l'exercice 2001, le conseil a noté avec satisfaction la tendance qui se dessine pour cette année, le résultat consolidé estimé pour l'exercice devant être en ligne avec les prévisions, et en sensible progression par rapport à ceux enregistrés l'an dernier. En ce qui concerne les perspectives pour l'an prochain, il y a lieu de noter la mise en œuvre du programme de lutte contre l'habitat insalubre, considéré désormais comme une priorité sociale du gouvernement. L'ampleur d'un tel programme, qui devrait s'étaler sur une dizaine d'années, pourrait générer une demande accrue en ciment, et soutenir l'activité du secteur du bâtiment durant les prochaines années. La nouvelle taxe sur le ciment, instaurée par la loi de Finances 2002, est destinée à contribuer au financement de ce programme. Toutefois, et tout en reconnaissant la pertinence et l'urgence d'une action volontariste en vue d'enrayer le phénomène de l'habitat insalubre, le conseil n'en estime pas moins inapproprié le principe de cette taxe. Par ailleurs, le conseil a examiné les projets de développement de la société et a pris notamment connaissance du nouveau planning de réalisation du programme d'investissement arrêté. L'enveloppe globale de ce programme porte sur près de 1,8 milliard de DH et concerne aussi bien l'activité ciment pour laquelle plus de 1 milliard de DH sera consacré au projet de la nouvelle cimenterie de Settat, d'une capacité nominale d'un million de tonnes, que la branche béton et granulats. Il faut signaler aussi que le conseil a étudié aussi le projet de convention que la société s'apprête à signer avec l'Etat pour l'octroi d'avantages spécifiques, liés à un programme d'investissement de cette envergure.