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Les médecins résidents et internes mettent fin à leur grève
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 02 - 07 - 2008

Les médecins résidents et internes ont décidé d'arrêter leurs mouvements de grèves. Le ministère de la Santé a donné une suite favorable à plusieurs revendications dont l'augmentation des indemnités mensuelles.
Après plusieurs mois de grèves, les médecins résidents et internes peuvent enfin souffler. «Il y a eu un accord entre l'association nationale des médecins internes et résidents et la ministre de la Santé le vendredi dernier», déclare Dr Jalil El Hangouche, président de l'Association des médecins internes au CHU Ibn Sina de Rabat. Le PV devait être signé hier après-midi. Suite à cet accord, les médecins ont décidé d'arrêter les grèves. Ils ont d'ailleurs repris leurs fonctions lundi 30 juin au sein des quatre CHU que compte le Royaume. Le ministère de la Santé a donné une suite favorable à plusieurs de leurs revendications. En tête de liste, figure l'augmentation des indemnités mensuelles. Alors que les médecins internes ne touchaient que la somme de 1800 DH par mois, cette indemnité mensuelle sera désormais de 2800 DH par mois. Les médecins résidents ont également vu leur indemnité augmenter, passant de 4700 DH à 7000 DH par mois. «Pour les médecins bénévoles, l'indemnité est passée de 2000 DH à 3000 DH par mois», indique M. El Hangouche.
Par ailleurs, les médecins résidents et internes vont enfin pouvoir bénéficier de la couverture médicale. «Ils vont avoir droit à un panier de soins, type CNOPS avec une assurance privée qui prendra en charge le remboursement», indique un responsable du ministère de la Santé. A ce sujet, le Dr Abdelhai El Gamri, président de l'Association des médecins résidents de Casablanca explique que «cette couverture ne concernera que les médecins. Les enfants et les conjoints ne seront pas couverts» avant d'ajouter que «Concernant le paiement des gardes, il y a eu un accord de principe».
Malgré ces avancées, certaines revendications restent sans suite. Les médecins revendiquent la comptabilisation d'ancienneté ainsi que leur intégration à la fonction publique à partir de la première année de résidanat et non jusqu'à la troisième année, comme c'est le cas actuellement. Une revendication qui a été refusée par Yasmina Badou, la ministre de la Santé, faute de poste budgétaire. «En une année, il faudrait 2000 postes budgétaires, ce qui est impossible», précise un responsable au ministère de la Santé. Il a été décidé de comptabiliser les années d'ancienneté à partir de la troisième année. Pour ce qui est de l'équivalence des diplômes, le refus persiste de la part du ministère de la Santé. «Cette problématique doit être réglée dans le cadre d'une discussion globale au niveau national», affirme la même source.
Rappelons que l'Etat ne délivre aux médecins qu'un diplôme de médecine. Les médecins du secteur public exigent une équivalence entre leur diplôme et un Doctorat d'Etat afin de pouvoir bénéficier d'un salaire équivalent des fonctionnaires. Autre problème, l'examen de fin de formation. «Les modalités de l'examen de fin de formation doivent changer. Au lieu de passer l'examen en une seule journée, il faudrait que l'évaluation s'étale sur plusieurs journées», révèle M. El Gamri. Le ministère de la Santé s'est engagé à entretenir des discussions permanentes concernant les conditions de formation des médecins.
Le médecin interne et résident
Un médecin résident a un diplôme en médecine générale qui lui permet de passer le concours de résidanat pour intégrer une spécialité quelconque. Au terme de 5 années (pour la spécialité médicale) et 4 années pour la spécialité chirurgicale, le résident acquiert le statut de médecin spécialiste après une douzaine d'années de formation. Pour ce qui est du médecin interne, à partir de la 6 ème année, ce dernier passe un concours d'internat. Ceux qui réussissent le concours sont nommés «internes de CHU». Ils doivent effectuer un stage de 2 ans au sein du CHU (urgences et services). Après les deux années, ils choissent la spécialité qu'ils souhaitent poursuivre. A noter qu'ils peuvent soutenir leurs thèses durant leur première année de spécialité.


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