La sécurité au travail est le thème d'une rencontre qui a eu lieu à Casablanca. Objectif l'adhésion de tous pour faire de la sécurité au travail un pôle de développement. «La sécurité au travail : quelle approche pour une meilleure prévention des risques», est le thème d'un atelier régional d'échange organisé, vendredi 27 juin à Casablanca, par le ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle et la délégation régionale de l'emploi, en partenariat avec le Centre d'études et de recherches sur l'investissement et le développement. A l'ouverture de cet atelier, Jamal Rhmani, ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, a indiqué que les domaines et les niveaux d'intervention des parties concernées et le cadre légal, réglementaire et normatif constituent les axes majeurs de la problématique de la sécurité au travail. M. Rhmani a souligné l'importance de l'adhésion de tous les opérateurs économiques et des acteurs sociaux pour faire de la sécurité au travail l'un des pôles du développement économique du pays. La politique d'ouverture économique a mis en avant le défi de répondre aux critères internationaux aussi bien au niveau des compétences exigées qu'au niveau de la gestion des domaines de l'emploi, de la santé et de la sécurité au travail, a-t-il relevé. Il a également rappelé le plan d'action élaboré par le ministère notamment pour la conformité des activités des entreprises aux normes en matière de santé et de sécurité au travail. Pour la mise en œuvre de ce plan, le ministère a formé 20 ingénieurs pour qu'ils intègrent les délégations régionales afin d'aider les inspecteurs du travail dans leur mission de contrôle, outre la mise en place de tous les moyens nécessaires à cet effet. De son côté, le délégué régional du ministère à Casablanca, Moha Aajmi, a fait un exposé sur la situation dans les entreprises dans la capitale économique concernant la sécurité au travail et les services de la médecine du travail. Il, dans ce cadre, estimé que le nombre de 63 inspecteurs de travail dans la région du Grand Casablanca reste insuffisant eu égard au nombre croissant d'entreprises, actuellement de 31.714, soit un seul inspecteur pour 504 entreprises, ainsi que le nombre de médecins de travail et d'ingénieurs en charge de l'inspection du travail. Il a également appelé les opérateurs économiques à œuvrer au respect des conditions et normes de sécurité au travail en vue d'une meilleure prévention des risques. Les travaux de cet atelier ont été axés notamment sur le «cadre juridique, réglementaire et normatif de la prévention : état de lieux», «Les accidents du travail : Casablanca, pôle économique : quels indicateurs?» «La sécurité au travail : affaire de tous», «L'intervention du médecin du travail», «Le comité de sécurité et d'hygiène», «Les organisations professionnelles» et «Les organisations syndicales».