Deux enfants âgés de sept et douze ans viennent d'être victimes d'un abus sexuel perpétré par leur éducateur exerçant à l'Association Marocaine pour une Vie Meilleure aux Enfants (AMVME) à Kenitra. Depuis quelques semaines, les affaires de viol et d'attentat à la pudeur où les victimes sont plus particulièrement des enfants, connaissent une cadence alarmante. Cette fois-ci, une autre affaire d'abus sexuel perpétré sur un môme de sept ans et sur une bambine âgée de douze ans. Les victimes sont deux enfants ayant des problèmes psychologiques, des arriérés mentaux qualifiés comme étant deux enfants inadaptés socialement. Ils sont placés dans un centre spécialisé en la matière à savoir l'Association Marocaine pour une Vie Meilleure aux Enfants (AMVME). Pour cela leurs parents ont dû payer une somme d'argent variant entre 800 et 1000 dh. Parmi leurs éducateurs sensés les protéger et veiller sur leur bien-être, un certain Rachid O, jeune homme âgé de vingt-cinq ans. Lundi dernier, les éléments de la police judiciaire de ladite ville se présentent à l'association avec un mandat d'arrêt destiné à mettre la main sur l'éducateur en question. Il est accusé de viol sur les personnes de deux enfants en bas âge. Les enfants avaient confié à leurs parents d'avoir subi un acte sexuel forcé, perpétré par leur éducateur. Au début, les parents n'ont pas voulu croire aux dires de leurs enfants, une fois le médecin qui s'est chargé de leur visite confirme l'abus, ils ont alors décidé de se présenter devant le procureur général pour porter plainte. Au moment où les enquêteurs de la PJ sont venus l'arrêter, ils disposaient de deux certificats médicaux qui attestent sans le moindre doute que les mômes avaient subi une violence sexuelle. Inadmissible et scandaleux sont les deux mots qui résument cette tragédie portant atteinte à cette association qui reçoit en fait des aides de par le monde entier. Pour les pauvres parents, le centre en question est une sorte de jardin qu'il faut cultiver avec soin et affection et non le confier à des éducateurs ayant besoin eux - mêmes d'éducation il s'agit tout d'abord d'un crime contre la noble profession de l'assistance et lorsque les victimes d'une telle atrocité sexuelle sont des enfants, désormais, le délit doit être jugé au même titre qu'une affaire d'inceste.