Ben Yakhlef. Un lycéen mineur a tué, lundi 5 janvier, d'un coup de pierre un menuisier qui essayait de séduire sa demi-sœur. Le lycéen a été traduit devant la Cour d'appel de Casablanca Il n'a jamais pensé être un meurtrier. Seulement le voilà, ce mercredi 7 janvier, comparaissant en état d'arrestation devant le parquet général près la Cour d'appel de Casablanca, en train d'attendre son interrogatoire avant d'être mis entre les mains du juge d'instruction. Il y était conduit par les éléments de la gendarmerie Royale depuis Ben Yakhlef, dans la région de Mohammedia. Son nom peu importe puisqu'il est encore mineur. Son âge ne dépasse pas seize ans. Il est encore élève, brillant, de bonne réputation, sans problème. Ses amis, copains, ses enseignants et ses voisins du quartier l'apprécient au point qu'ils regrettent que leur ami et voisin soit mouillé dans une affaire de meurtre qui le jettera durant des années derrière les murs du pénitencier. Ils n'hésitent pas à s'interroger sur le fait qu'un bon élève, bien éduqué, s'est révolté au point qu'il est arrivé à un état où il n'a plus tenir ses nerfs. Quand il a été conduit à l'intérieur du bureau du représentant du ministère public, cet après-midi du mercredi, ses parents ont fondu en larmes. Ils rêvaient qu'il devient un médecin ou un juge. Mais tout a été noyé maintenant puisque leur unique enfant ne verra la lumière de la liberté qu'une dizaine d'années plus tard. Quel est son crime au juste ? Il a tué un jeune homme. Il s'appelle Ahmed, vingt-trois ans. Quand il a quitté l'atelier de la menuiserie où il travaille, il ne concevait pas qu'il aura un rendez-vous avec ses dernières minutes sur terre. Depuis qu'il a quitté l'école à un niveau scolaire de sixième année d'enseignement fondamental, il a rejoint un menuisier. Du fil en aiguille, il a appris le métier. Ahmed est, depuis, un menuisier qui travaille pour gagner son pain quotidien et aider sa petite famille. En revanche, il n'hésite pas à passer quelques temps avec ses amis quand il quitte son boulot, à se divertir, se balader et s'entretenir avec eux. Il n'hésite pas également à les accompagner à destination des collèges et lycées afin qu'ils racolent les jeunes filles. D'un jour à l'autre, cela devenu une habitude pour Ahmed qui ne cesse de pointer à l'heure de sortie pour racoler les filles. Certes, il a entretenu plusieurs relations avec de nombreuses collégiennes et lycéennes à travers cette habitude. Lundi 5 janvier. Ahmed quitte l'atelier de menuiserie avant l'heure. Son objectif était le lycée de Ben Yakhlef. Il avait l'intention de racoler une jolie lycéenne qu'il avait croisée il y'a quelques jours. Il l'avait sollicitée d'entretenir une relation avec lui. Seulement, elle avait refusé. Elle ne veut pas de lui, ni d'une autre personne. Elle se contente à se préoccuper de ses études. Cependant, Ahmed n'a pas pu concevoir d'être rejeté par une fille. Il avait l'habitude d'être accepté par d'autres filles. 16h 45mn sonne. Ahmed attend encore devant le lycée. Les minutes passent comme des journées. Une fois les aiguilles des montres indiquent 17h les portes du lycée s'ouvrent et les lycéens et lycéennes commencent à sortir. Personne n'intéresse Ahmed que la jeune lycéenne qu'il avait croisée il y a quelques jours. Quand il l'a remarquée en train de dépasser le seuil du lycée en compagnie d'autres filles, il n'a pas perdu le temps de la suivre. Quelques mètres plus loin, les jeunes lycéennes se sont dispersées et Ahmed a rejoint celle qui s'est accrochée à son cœur. Il la croise à mi-chemin. Elle refuse de lui parler. En un clin d'œil, un lycéen vient asséner un coup de poing à Ahmed. C'est le demi-frère de la lycéenne. Ahmed tombe puis se relève, tente de se défendre en donnant un coup de poing au lycéen. Hors de lui, ce dernier se saisi d'une pierre et assène deux coups violents à Ahmed. Ce dernier s'effondre. Le jeune homme reste sur place avec la lycéenne. Les éléments de la protection civile et les éléments de la gendarmerie Royale se dépêchent sur les lieux. Le lycéen et sa demi-sœur ont été conduits vers le commandement et Ahmed vers l'hôpital où il a succombé à une hémorragie cérébrale. La lycéenne a été relâchée et son demi-frère a été traduit devant la justice.