Artiste jusqu'au bout des ongles, Mohamed Majd, aujourd'hui glorieux comédien, car enfin consacré, à 60 ans a largement fait le tour de la question en termes d'interprétation et de mise en scène au théâtre, au cinéma ou à la télévision. Artiste jusqu'au bout des ongles, Mohamed Majd, aujourd'hui glorieux comédien, car enfin consacré, à 60 ans a largement fait le tour de la question en termes d'interprétation et de mise en scène au théâtre, au cinéma ou à la télévision. Dès son adolescence, Mohamed Majd est attiré par le théâtre. Il effectue de nombreux stages d'art dramatique mais en parallèle, suit une formation de technicien éclairagiste. C'est en 1959, qu'il embrasse la profession de comédien professionnel en intégrant la troupe de Tayeb Seddiki, à l'époque, directeur du théâtre municipal de Casablanca. Il restera au sein de cette troupe très dynamique jusqu'en 1970. A relever la pièce « Arrass Wa Achaakouka », écrite, réalisé et produite par les trois frères Seddiki, Saïd, Abdou et Tayeb, qui a marqué les esprits. Mais le théâtre se retrouve en crise et en 1972, M. Majd embarque dans l'aventure fantastique du groupe mythique «Jil Jilala». Au passage, rendons hommage aux membres de ce groupe: Moulay Tahar Asbihani, parolier, Hamid Zouri, Sakina Safadi, Mahmous Saïdi à la mandoline, Mohamed Derham, parolier, Abderrahmane Paka, au centyr, instrument africain et enfin Chahramane, grand poète et écrivain. En 1980, Mohamed Majd renoue avec sa première passion de plus belle. Que de belles pièces réalisées, et d'acteurs rencontrés… «Assar Al Matrose» d'Omar Chraïbi, en 1983, «Afghanistan, pourquoi ?», un film encore bloqué aujourd'hui, avec Chuk Connors, Irène Papas, Marcel Bosophi, Souad Hou-sni… M. Majd a aussi joué dans «La marche vers l'Europe» de David Wiylay, dans «Sherazade» de Philippe de Broca, dans le film italien « Le jardin d'éden», avec John Hurts et Oliver Reed. En 1985, M. Majd fait le casting d'« Ichtar », film avec Isabelle Adjani, Dustin Hoffman et Warren Betty. On apu voir notre comédien dans « Ali Zaoua » ou encore dans « Et après » de Mohamed Ismaïl. Eh oui ! Il est encore présent dans l'échiquier de la nouvelle vague du cinéma marocain. Pour la petite histoire, M. Majd qui ressemble vraiment à la célèbre star hollywoodienne Anthony Queen a pu tourné pendant 4 mois auprès de son sosie dans « Le messager », le film légendaire du réalisateur syro-américain Mustapha El Akkad. Un film à l'image de M. Majd, une étoile dans l'ombre…