La Chambre criminelle du 2e degré de la Cour suprême à Rabat a décidé, jeudi, de poursuivre le 26 février le procès de Abdelaziz Lââfoura, ancien gouverneur de la préfecture Aîn Sebaâ-Hay Mohammadi (Casablanca), condamné en 1ère instance, à 10 ans de prison pour «abus de pouvoir» et «participation à la dilapidation des deniers publics», apprend-on, vendredi, de source judiciaire. La même source indique qu'il a décidé, lors de cette séance tenue en présence de Lâafoura, de faire parvenir à la Cour suprême les originaux des documents figurant au dossier de l'accusé, en vertu de trois arrêts de la Chambre criminelle du 2ème degré de Cour suprême. Lâafoura, condamné par la Cour suprême, le 22 janvier 2007, est incarcéré à la prison civile de Salé et bénéficie du «privilège de juridiction en vertu de l'article 265 du Code de procédure pénale. L'accusé est poursuivi pour «abus de confiance et participation à la dilapidation des deniers publics, à la falsification et à l'usage de documents officiels, de titres commerciaux et bancaires et corruption». La Cour suprême s'était déclarée en janvier 2006, compétente pour statuer sur le cas Laâfoura qui devait initialement être jugé par la Cour d'appel de Casablanca dans le cadre l'affaire Abdelmoughit Slimani et de ses co-accusés.