Le cerveau présumé des attentats suicide du 11 décembre contre le siège du Conseil constitutionnel et deux agences de l'Onu à Alger a été tué par les forces de sécurité dans la nuit de dimanche à lundi, a rapporté mardi la presse algérienne. Selon le quotidien rabophone Annahar, il s'agit de Abderrahmane Bouzegza, alias Abderrahmane Tilali, 28 ans, «émir» (chef) de la brigade islamiste Al-Farouk qui assurait la liaison entre les maquis et les futurs kamikazes. Il était dans la clandestinité depuis plus de 10 ans. Le suspect a été intercepté par les forces de sécurité à Beni Amrane (60 km à l'est d'Alger), au volant d'une voiture piégée qu'il avait préparée pour un attentat suicide à Alger, selon ce journal. La brigade Al-Farouk est considérée comme l'un des groupes armés islamistes les plus sanguinaires en Algérie depuis le démantèlement du Groupe islamique armé (GIA) en janvier 2005. Elle fait partie de la Branche armée d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Baqmi). Les attentats suicide du 11 décembre, revendiqués par Al Qaïda au Maghreb, avaient fait 41 morts, selon un bilan officiel.