Les différentes catégories de crédit ont connu une hausse durant les huit premiers mois de cette année. Ceux destinés à la consommation ont progressé de 26,3% et ceux réservés à l'immobilier ont augmenté de 24%. Les crédits à l'économie se sont envolés durant les huit premiers mois de cet exercice. En fait, la masse monétaire a augmenté de 10,3 % par rapport à la même période de l'année précédente. Sur la même tendance haussière, les concours à l'économie ont progressé de 15% au cours de cette période, selon la note de conjoncture du mois d'octobre de la direction des études et des prévisions financières du ministère des Finances et de la Privatisation. Ces chiffres ont été tirés vers la hausse grâce à la performance des crédits à la consommation avec 26,3 %. En deuxième place, il y a les crédits à l'immobilier avec une progression de 24 %. Et enfin, il y a les facilités de trésorerie avec une augmentation de 15,5% et les crédits destinés à l'équipement avec un accroissement de 10,8%. «Les avoirs extérieurs nets se sont aussi appréciés de 10,7% pour se situer à 211,2 milliards de dirhams. Quant aux créances nettes sur l'Etat, elles ont légèrement augmenté de 1,9%, suite à la hausse des recours du Trésor aux banques de 3,5% », selon la même source. Durant le mois d'août 2007, le Trésor n'a pas recouru au marché des adjudications. Au terme des huit premiers mois de cette année, les levées brutes du Trésor sur le marché des adjudications ont atteint les 25,2 milliards de dirhams, en chute de 10,6% par rapport à la même période de l'année précédente. À fin juillet dernier, l'encours de la dette intérieure du Trésor s'est inscrit en baisse de 1,6% par rapport à son niveau à fin décembre 2006, pour s'établir à 263,4 milliards de dirhams. On explique cette évolution par « le recul de 47,8% de l'encours des compartiments de la dette intérieure autres que les adjudications. L'encours de ces dernières a quasiment stagné (-0,2%) et ont enregistré en juillet un flux net négatif de 507 millions de dirhams ». Si les crédits à la consommation ont débuté l'année sur une note positive, les placements liquides n'ont pas connu le même essor. En effet, l'encours des agrégats de placements liquides a diminué de 13,1%, pour la même période de comparaison, sous l'effet du recul des titres de créances négociables et d'OPCVM (Organismes de placement collectif en valeurs mobilières) obligataires respectivement de 80,5% et 19,8%. En revanche, les titres d'OPCVM actions et diversifiés et d'OPCVM monétaires ont augmenté de 34,3% et 8,7% respectivement, selon les responsables de la direction des études et des prévisions financières.