La tendance est à l'apaisement dans les états-majors des partis de la majorité sortante, après l'annonce de la décision de revoir à la hausse le nombre des portefeuilles qui seront octroyés à chaque formation. Revendication commune des partis de l'ex-coalition gouvernementale, cette révision porte à cinq (au lieu de 4) le nombre des postes ministériels qui seront attribués à chacun des partis suivants : le Mouvement populaire (MP), le Rassemblement national des indépendants (RNI) et l'Union socialiste des forces populaires (USFP). L'Istiqlal, parti vainqueur du scrutin du 7 septembre dernier, aura droit quant à lui à six portefeuilles, sans compter évidemment celui du Premier ministre. Reste, le Parti du progrès et du socialisme (PPS). La formation présidée par Moulay Ismaïl Alaoui bénéficiera à son tour d'un poste ministériel supplémentaire. Avec cette révision, "l'impasse est surmontée", a affirmé à ALM une source au parti de l'Istiqlal, au lendemain de la réunion de son comité exécutif mercredi dernier à Rabat. Le parti de l'Istiqlal s'adjugera le principal des portefeuilles du pôle social alors que l'USFP, ceux du pôle économique, dont notamment les Finances, le Commerce, l'Industrie, les Nouvelles technologies et la Pêche maritime.