Dans sa publication de conjoncture, la Banque de France prévoit un taux de croissance de 0,1% au 1er trimestre 2002. Les Douanes, quant à elles, annoncent un excédent commercial de près de 33,2 milliards de DH. La dernière note de conjoncture de la Banque de France a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour le quatrième trimestre 2001, à 0,2 % au lieu de 0,3 % initialement prévu. Elle compte en outre sur une hausse de 0,1% du produit intérieur brut français (PIB) au premier trimestre 2002.. En tenant compte de l'ensemble de ces hypothèses, la croissance en France s'élèverait ainsi à 2,1% en moyenne annuelle cette année, et atteindrait 0,6% à la fin du premier trimestre de l'an prochain. Au vu des chiffres annoncés par les Douanes françaises, le commerce extérieur français a dégagé un excédent de 1,950 milliard d'euros, soit près de 22 milliards de DHS pour le mois d'octobre. Sur les dix premiers mois de l'année, l'excédent a atteint 3,026 milliards d'euros (soit près de 33,2 milliards de DHS) en données corrigées des variations saisonnières, contre un déficit de 1,413 milliard d'euros (soit près de 15,4 milliards de DHS) durant la même période de 2000. Cette forte progression de l'excédent commercial français tient à une diminution des importations de -6,5%, à 24,091 milliards d'euros, soit près de 264 milliards de DHS. La tendance à la baisse des exportations « garde un rythme modéré », -1,3% sur un mois. Depuis septembre, « les branches des biens intermédiaires, du matériel informatique et de la téléphonie ainsi que, de l'équipement électroménager, voient leurs exportations nettement diminuer", notent les Douanes. Elles ajoutent que ces baisses sont toutefois « atténuées par les performances toujours bonnes de l'automobile, de la pharmacie et de l'aéronautique ». Par ailleurs, pour le seul mois de novembre, l'activité industrielle en France, qui s'était légèrement redressée le mois précédent, a globalement peu varié. D'après les patrons interrogés, la production a augmenté dans les secteurs liés à la consommation des ménages, sauf dans l'industrie automobile. En revanche, elle a peu varié dans les biens d'équipement, et s'est contractée dans les biens intermédiaires.