Pour porter assistance à leur collègue, menacé d'un second coup d'épée qui devait l'atteindre en plein ventre, les policiers du 3ème district de Rabat ont fait usage de leurs armes de service. Des trafiquants de drogue et des vendeurs de boissons alcoolisées tous armés d'épées et de coutelas s'attaquent à des policiers dépendant du 3ème district de Rabat en possession de leurs armes. Pour sauver leur peau, les hommes de l'autorité ont tiré cinq balles en air avant de tirer sur le patron des deux bandes, un dangereux délinquant bourré de condamnations pour divers délits. Les policiers ont tiré sur l'individu en question au moment où il s'apprêtait à enfoncer son épée pour la seconde fois en plein épaule de leur collègue. Le policier a été transporté aux urgences et le délinquant touché au genou, a subi une opération chirurgicale pour lui extraire la balle. Aziz. C surnommé Tabriel possède un casier judiciaire garni de peines où la violence revient le plus souvent. Il avait été condamné plusieurs fois pour trafic de drogue, pour vente illégale de boissons alcoolisées et même pour abus sexuel sur une jeune adolescente mineure d'âge. Dans son quartier Hay Bouragrague, il est considéré comme le patron de tous les délinquants du coin. Son frère, Abdelali, ne manque pas non plus de condamnations et il est connu comme étant le bras droit de son frère. Les deux personnages sont épaulés par un autre délinquant qui fait beaucoup parler de lui. Et ces trois truands sont entourés par une trentaine d'élèves délinquants ayant des antécédents correctionnels, des petites affaires de consommation de haschich et de vols. Ce sont les élèves qui se chargent des ventes d'alcool, de psychotropes et du chira et à chaque descente policière, ils préviennent les patrons qui prennent la fuite pour échapper à leur arrestation. A minuit, le gros rouge atteint les cinquante dirhams. Pour le haschich c'est la même chose, la barrette de quinze dh s'achète en double et les psychotropes s'en suivent. Bref, un vrai marché criminel. Un nouveau phénomène s'installe donc dans l'un des quartiers les plus populaires de la capitale. De bouche à oreille, l'information arrive au chef du 3ème district qui décide de participer à une descente soigneusement préparée. La police fait irruption dans le quartier et réussit à saisir près de 1000 bouteilles de boissons alcoolisées de différentes marques sans procéder à aucune arrestation. Une semaine plus tard, une autre descente fut organisée par les mêmes éléments. A leur arrivée, le grand patron en l'occurrence le surnommé Tabriel venait juste de stationner sa voiture bourrée de bouteilles. Il aperçoit les policiers et prend la fuite. Un inspecteur de police le poursuit et l'attrape, le malfrat brandit son épée et le policier recule afin d'éviter le coup. A ce moment-là, une immense foule de délinquants tous équipés d'armes blanches, foncent sur les policiers. Un autre groupe composé d'une dizaine de personnes armées de coutelas, apparaissent brusquement et les encerclent, le chef du 3ème district ordonne à ses éléments de sortir leurs armes, une première balle est tirée en air en guise d'avertissement, rien à faire les délinquants ont continué d'avancer. Une seconde balle, une troisième et une quatrième. Tabriel s'attaque à un policier et le touche gravement à l'épaule, celui-ci s'écroule, une cinquième balle de sommation est tirée. A l'instant où il lève son arme pour s'acharner une autre fois sur le policier allongé par terre, il reçoit une balle tirée avec précision au genou.La foule se disperse finalement. Le policier a été sauvé de la mort et le criminel a été arrêté et transporté à l'hôpital Avicenne.