La CNIA vient de signer une convention avec le ministre de tutelle pour le lancement de «Addamane Al-Madrassi» avec des tarifs en baisse de 30 % en milieu urbain et de 55 % en milieu rural. Les primes d'assurance scolaire connaîtront une baisse significative dès la prochaine rentrée scolaire. «Addamane Al-Madrassi», produit commercialisé par la Compagnie nord africaine et intercontinentale d'Assurances (CNIA), se veut plus attractif que son ancienne formule. Une convention a été ainsi signée par Moulay Hafid Elalamy, président-directeur général de CNIA Assurances, et Habib El Malki, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, le mardi 29 mai, au siège de la CNIA à Casablanca. Le renouvellement de ce ontrat datant de 1999 s'est fait dans un «esprit de partenariat».«En dehors du contrat qui la lie au ministère depuis 1999, la CNIA est aujourd'hui le premier assureur marocain dans le domaine de l'assurance scolaire, étant donné le nombre d'établissements privés qui lui font confiance», a annoncé M. Elalamy lors de la cérémonie de signature de cette convention. «Il est question d'une convention pour défendre les droits des enfants plutôt que d'un contrat obéissant à une logique mercantile», a tenu à préciser M. El Malki. En fait, le montant des primes d'assurance pour les risques scolaires et sportifs a chuté de 30 % en milieu urbain (12 Dh) et de 55% en milieu rural ( 8 Dh). Cette baisse au niveau des primes a été accompagnée par une augmentation dans les indemnités en cas de sinistre (voir tableau). «Addamane Al-Madrassi a étendu la garantie à d'autres risques, notamment la responsabilité des établissements scolaires publics et les intoxications scolaires. Cette assurance peut concerner également de nouvelles catégories d'assurés», explique-t-on chez la CNIA. Il s'agit en fait des encadrants relevant de la Fédération royale des sports scolaires, des élèves du préscolaire, des classes préparatoires et BTS ainsi que ceux étudiant dans les centres de formation. «Je souhaite également que l'assurance scolaire au Maroc passe d'un statut optionnel à celui obligatoire et ce dans le simple souci de protéger notre jeunesse», a conclu M. Elalamy.