Le Front des forces socialistes algérien (FFS, opposition) a justifié la décision de ses instances dirigeantes de boycotter les législatives du 17 mai par «le manque de crédibilité» de ce scrutin, dans un contexte de mainmise de l'administration sur le champ politique. Dans un communiqué, suite à la session extraordinaire du conseil national du parti, tenue à Alger, le FFS a mis en doute la crédibilité du scrutin, organisé par «une administration et des institutions impliquées dans le bradage du patrimoine du pays, à travers l'implication dans le scandale Khalifa». Le plus ancien parti d'opposition démocratique en Algérie, dont le leader Houcine Aït Ahmed, vit en exil volontaire en Europe, a affirmé par la voix de son nouveau secrétaire national Karim Tabou, que «les listes électorales sont choisies par le pouvoir». «Les partis politiques et les autorités vont donc, laisser se dérouler les élections dans la transparence», ironise-t-il.