A son retour à Las Palmas en provenance de Laâyoune, Lorenzo Olarte, ancien président des Iles Canaries, a mis en relief l'évolution remarquée et remarquable des provinces du Sud. Après le cinglant démenti du président de la Ligue espagnole des droits de l'Homme, Francisco José Alanso au sujet d'une supposée «manifestation anti-marocaine» qui se serait déroulée récemment à Laâyoune, c'est au tour de l'ancien président canarien, Lorenzo Olarte de qualifier de «non crédibles et loin de la réalité les allégations publiées par le Polisario». Dans un article intitulé «Laâyoune d'hier et Laâyoune d'aujourd'hui», publié dimanche par le journal canarien «La Provincia», M. Olarte, qui vient d'effectuer une visite de trois jours dans les provinces du Sud, en compagnie d'une importante délégation européenne, a dénoncé avec vigueur la propagande anti-marocaine orchestrée par le Polisario. Les séparatistes cherchent à «déformer la réalité» en évoquant «une manifestation supposée durant notre séjour à Laâyoune», a dénoncé M. Olarte. Ce dernier confirme les propos de Francisco José Alanso qui, dans une déclaration à «ALM», avait parlé d'une «manipulation irresponsable», en référence à un communiqué attribué par le Polisario à la Ligue espagnole des droits de l'Homme, lui prêtant des déclarations, inventées de toutes pièces, au sujet de «soulèvements contre la présence marocaine dans le Sahara occidental» et de «violations des droits de l'Homme». Evidemment, il n'en est rien. «C'est une ville semi-européenne que je viens de découvrir», s'est réjoui M. Alanso, à l'issue de sa visite à Laâyoune, le 20 février dernier. Le même son de cloche a été relevé dans l'article de l'ancien président du gouvernement autonome des Iles Canaries. «Je recommande à tous ceux qui ont passé une partie de leur vie dans ce territoire du Sahara, et qui ont dû partir après la décolonisation, d'y retourner, comme je viens de le faire moi-même il y a quelques jours, pour voir in situ la transformation profonde qu'a connue Laâyoune», a-t-il appelé, rappelant que sa dernière visite à Laâyoune remonte à plus de trente ans. «Contrairement à ce que certains veulent faire croire, écrit-il, en allusion à la propagande du Polisario, Laâyoune est en train de se moderniser, tout en respectant son identité culturelle». Il ajoute que le Royaume du Maroc a accordé un grand intérêt au développement de cette ville, «après avoir été abandonnée par l'Espagne». Les habitants eux-mêmes «reconnaissent sans réserve cet état de fait», martèle-t-il. Personne d'ailleurs ne peut aujourd'hui nier cette réalité, à part, bien entendu, le Polisario, et les «sponsors» de sa «cause» chimérique, qui continuent d'ignorer, à l'insu de leur plein gré, la dynamique que connaissent les provinces du Sud et, plus globalement, toute la dynamique du Maroc en marche.