Une trentaine de films (longs, courts et documentaires) produits entre 2005 et 2007 sont dans la course pour le Grand prix du 13ème Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan. Du 24 au 31 mars prochain, se tiendra l'un des événements cinématographiques les plus attendus de l'année 2007 : le 13ème Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan. Le FICMT, qui représente la dimension méditerranéenne de la cartographie cinématographique du Royaume, affiche cette année un très bon état de santé. En effet, après une interruption enregistrée en 2003, et une reprise en demi-teinte en 2005, le Festival prend avec l'édition qui se prépare sa véritable dimension. En témoigne un menu copieux et assez représentatif de la cinématographie méditerranéenne. Une trentaine de films (longs, courts et documentaires), dont la majorité ont été produits entre 2006 et 2007, seront en compétition pour décrocher l'un des 13 prix officiels, dont le plus convoité Grand prix de la ville de Tétouan du long-métrage, doté d'une récompense de 100.000 dirhams. Dans la catégorie du court-métrage, un prix de l'ordre de 40000 dirhams est prévu, idem pour le meilleur documentaire qui sera gratifié de la même somme. Au-delà de cet aspect sonnant et trébuchant, il y aura le trophée rêvé de Tétouan, la ville blanche, comme la surnomment les habitués de cette belle cité ouverte sur le bassin méditerranéen. La Fondation du FICMT, qui a été créée en 2006, n'a pas lésiné sur les moyens pour faire de cette édition un véritable événement. En dehors de la compétition, le programme prévoit un hommage au jeune cinéma italien. Après la mémorable rétrospective qui a été consacrée par le Festival international du film de Marrakech aux pionniers du cinéma italien, le comité d'organisation du Festival de Tétouan a choisi de se tourner vers la nouvelle vague de ce cinéma. Un choix d'autant plus symbolique qu'il triomphe à l'avenir d'un cinéma italien en perpétuel mouvement. Outre une cérémonie d'hommage prévue pour la circonstance, les organisateurs prévoient la projection d'un total de six films portant la signature de quelques symboles de la «new wave» du cinéma du pays de la dolce vita. Dans le même esprit, le FICMT entend rendre hommage à la jeune et dynamique cinématographie canarienne. Au programme, une sélection des films les plus marquants d'un ciméma qui a le vent en poupe. Et ce n'est pas fini… Rendez-vous cinématographique par excellence, le FICMT se propose d'être également un espace de débat et de dialogue. La Fondation du FICMT prévoit un colloque international autour du thème «Histoire, mémoire et cinéma». Prendront part à cette grand-messe, professionnels du cinéma, universitaires, et autres écrivains, qui viendront de différents horizons du pourtour méditerranéen pour se pencher sur la question des multiples rapports et aspects qu'entretiennent l'histoire, la mémoire et le cinéma. Et ce n'est pas tout… Destination des professionnels du cinéma méditerranéen, le FICMT veut faire place aux films d'écoles de cinéma. Cette nouvelle section accompagnera désormais la mise en place de l'école supérieure du cinéma et de l'audiovisuel du Mdiq. Avec cette nouvelle section, le FICMT aura multiplié ses vocations de rendez-vous à la fois festif, cinématographique, intellectuel et … pédagogique. Un beau pari !