Avec un taux de progression de 70%, l'action de la banque chinoise cumule tous les records depuis sont entrée sur le marché boursier. La capitalisation boursière de la banque chinoise dépasse désormais celle de HSBC. L'action d'ICBC a progressé de près de 70% depuis son entrée en Bourse fin octobre. Industrial &Commercial Bank of China (ICBC) cumule les records sur les marchés. La banque chinoise qui avait dépassé tous les montants jamais levés lors d'une introduction en Bourse avec 22 milliards de dollars récoltés (16,7 milliards d'euros), affiche désormais la plus grosse capitalisation boursière d'une banque non américaine. A l'issue d'une séance boursière record ce lundi sur le marché de Shanghai où son titre a bondi de 9,9%, la capitalisation boursière de l'établissement financier atteint 214,2 milliards de dollars dépassant la valeur boursière de son homologue sino-britannique HSBC (106,5 milliards de livres ou 159 milliards d'euros). Cette progression illustre l'engouement des investisseurs pour la banque commerciale dont l'action a pris près de 70% à Shanghai et 43% à la Bourse de Hong Kong depuis son entrée sur le marché le 26 octobre dernier. De fait, le plus grand prêteur de Chine, contrôlé par l'Etat, offre des perspectives de croissance attractives. La croissance chinoise atteint 10% par an, soit plus du double de la croissance mondiale. Un rythme effréné dopé par les investissements continus depuis quatre ans qui a hissé la Chine au rang de quatrième puissance économique mondiale devant le Royaume-Uni. Dans le secteur bancaire en particulier, les investisseurs parient sur l'émergence d'une classe moyenne dans le pays le plus peuplé du monde. Et ICBC figure en bonne place avec 153 millions de clients, soit 10 millions de plus que la population vivant en Russie, l'autre marotte des investisseurs. L'ensemble du secteur bancaire profite aussi d'une réforme fiscale avantageuse. ICBC, Bank of China, China Construction Bank Bank of communications et China Merchants Bank ont ainsi pu lever au global 47 milliards de dollars depuis juin 2005. Ces progressions vertigineuses font craindre à certains le risque de surchauffe plus générale sur le marché.