Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Nabil Benabdallah, a affirmé n'avoir jamais déclaré que Ahmed Senoussi, alias Bziz, était interdit de tout passage sur les chaînes audiovisuelles publiques avant 2002, contrairement aux allégations de ce dernier. "J'avais en effet déclaré au journal "Assahifa", dans le but de surmonter ce problème, et dans le cadre des bons offices menés par un comité qui m'a rendu visite lundi dernier, que les portes étaient ouvertes devant Bziz, au moins depuis 2002", a souligné le ministre dans une déclaration à la MAP. "Cela ne signifie pas, toutefois, qu'il était interdit avant 2002, date à laquelle j'ai été nommé ministre de la Communication et que par conséquent, je ne peux émettre de jugement sur une période antérieure à ma prise de fonction", a dit le ministre. Et de préciser: "Enfin, je parle uniquement du champ audiovisuel et non pas des représentations publiques que Bziz peut donner dans n'importe quelle salle, car cette question ne concerne pas le ministère de la Communication". "Autant le ministère manifeste une disposition réelle, comme d'ailleurs les chaînes de télévision publiques, pour surmonter ce problème depuis des années, autant l'humoriste fait montre d'entêtement", a déploré M. Benabdallah, qui explique qu'au moment où "nous apportons les dernières retouches à une apparition, cette semaine, de Bziz sur la télévision et pour en finir avec cette histoire, il continue d'exploiter de manière peu convenable cette attitude positive". Le ministre a espéré que Bziz "ne manquera pas le rendez-vous".