Selon Mustapha Mansouri, le rythme de création d'emploi est en nette augmentation. Le marché de l'emploi marocain évolue favorablement. C'est ce qu'il ressort de la dernière déclaration du ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Mustapha Mansouri. Ce dernier a, en effet, indiqué, mercredi à Rabat, que le rythme de création des postes d'emploi à partir de 2003 a connu une nette augmentation, atteignant une moyenne annuelle de 272.000 emplois créés entre 2003 et 2005, contre 147.000 postes entre 2000-2003. La déclaration du ministre confirme ainsi le frémissement de l'économie nationale. Répondant à une question orale à la Chambre des représentants, le ministre a souligné que la croissance économique a ainsi permis d'absorber le nombre de chômeurs diplômés supérieurs dont le taux de chômage est passé de 28,4% en 2000 à 26,8% en 2005. M. Mansouri estime cependant que «cette moyenne reste relativement élevée en comparaison avec la moyenne nationale». M. Mansouri a, par ailleurs, rappelé que le taux de chômage a enregistré une baisse de 2,6 points en 2005 passant de 13,6 % à 11%, ajoutant que ce taux était passé pour la première fois depuis plus de 35 ans sous la barre des 10% enregistrant respectivement 9,8 % et 7,7 % lors du premier et deuxième trimestres 2006. Cette évolution, les mesures d'accompagnement prévues par le gouvernement y sont pour beaucoup. Ainsi, face aux énormes difficultés rencontrées pour l'obtention d'un emploi, le ministère de l'Emploi a multiplié les initiatives. Concrètement, il a tout d'abord activé le programme d'insertion « IDMAJ» grâce auquel quelque 23.000 jeunes ont déjà pu être recrutés, à fin juillet 2006. Le principe de ce programme est simple : toute entreprise qui emploie un jeune inscrit à l'ANAPEC a la possibilité d'être exonérée des charges de l'IGR et de la CNSS. La deuxième mesure, « TAAHIL», concerne tout ce qui est en adéquation entre la formation et l'emploi. La troisième mesure prise pour encourager l'emploi des jeunes est «Moukawalati», le programme d'appui à la création des TPE (Très petites entreprises). Ce programme consiste à soutenir financièrement les porteurs de projets dont le montant d'investissement ne dépasse pas les 250.000 DH. En trois mois, quelque 5000 demandes de création d'entreprises ont déjà été déposées. L'opération est un succès.