L'Etat hébreu, Prétextant les attentats de ce week-end à Haïfa et Jérusalem, s'apprêtait à boycotter la conférence, tout comme les Etats-Unis. L'Etat hébreu, Prétextant les attentats de ce week-end à Haïfa et Jérusalem, s'apprêtait à boycotter la conférence, tout comme les Etats-Unis. Israël a demandé son report ou son annulation, en vain. La Suisse, Etat dépositaire des Conventions de Genève de 1949 sur le droit humanitaire en temps de guerre, a annoncé qu'elle serait maintenue, une majorité d'Etats signataires de ces conventions étant favorable à son déroulement. Un maximum de précautions ont été prises pour éviter les dérapages et la transformation de la conférence en une tribune anti-israélienne. Elle s'est déroulée à huis clos. Aucun débat n'a été prévu et la déclaration finale, déjà préparée, n'a pas été soumise à un vote. Une précédente conférence le 15 juillet 1999 avait tourné court, au bout de 17 minutes, « compte tenu de l'amélioration du climat dans l'ensemble du Proche-Orient », avait-on estimé alors. Elle avait tout de même eu le temps de réaffirmer que « la IVe Convention de Genève est applicable au Territoire Palestinien occupé, y compris Jérusalem-est ». Une délégation palestinienne, conduite par Nabil Ramlawi, observateur permanent auprès des Nations unies à Genève ont assisté à cette conférence. Ont également été représentés en tant qu'observateurs, Mary Robinson, Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Peter Hansen, directeur de l'UNRWA (Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens) et François Bugnion, directeur au Comité international de la Croix-Rouge (CICR).