Les familles des personnes disparues en relation avec les années de violence en Algérie ont dénoncé des "anomalies" dans la mise en oeuvre de "la charte pour la paix et la réconciliation nationale", notamment la non-prise en compte de certains de leurs dossiers pour avoir droit à des indemnisations. Dans un communiqué repris par la presse à l'issue de la réunion de leurs bureaux nationaux, trois associations représentant les ayants droit des disparus (l'Alliance des parents des disparus, l'Organisation de défense des droits des victimes de la tragédie nationale et le Comité de l'union des familles des disparus), se sont plaintes de l'élimination de certains noms des listes établis par les commissions régionales mises sur pied à cet effet. D'autres familles ont dénoncé la lenteur dans l'instruction des dossiers et affirment avoir rencontré des obstacles pour se faire délivrer des certificats de décès, exigés dans la constitution de leurs dossiers d'indemnisation, ajoutent ces associations et ce malgré le dépôt officiel de leurs dossiers auprès de l'instance nationale érigée auprès de la Commission nationale de protection et de promotion des droits de l'Homme (officielle).