Les imprimantes 3D peuvent faire des choses surprenantes. Elles permettent de fabriquer des objets réels en plastique dans un délai très court. Leur coût élevé limite leur utilisation aux seuls professionnels du design. Concevoir un objet en 3D, puis le faire fabriquer par son ordinateur à la maison, c'est très possible. Grâce à une imprimante 3D, les architectes ainsi que les bureaux d'étude le font presque tous les jours. Ils réalisent des maquettes et des designs comme dans une vraie usine. L'imprimante 3D fabrique la forme souhaitée en collant de multiples couches de thermoplastiques. L'objet peut ensuite être ponce et peint. En fait, ce genre d'appareil est utile partout où la modélisation de formes plus ou moins complexes, mais palpables, est nécessaire. L'avantage aussi d'une imprimante 3D c'est qu'elle ne prend que très peu de place. Elle peut tenir sur un simple bureau. Hélas, cette imprimante n'est pas encore à la portée de tout le monde. Son prix est trop élevé pour être utilisée pour le simple fun. Seuls les professionnels travaillent avec cette technologie. Récemment, des efforts tarifaires non négligeables ont été réalisés afin d'intéresser les petites et moyennes entreprises. La société Hyperlink "http://www. pcinpact.com/link.php?url=http%3A%2F%2Fwww.3dsystems.com%2F" "_blank" 3DSystems, spécialiste du secteur basé en Californie, aux Etats-Unis, vient d'annoncer, il y a quelques semaines, une chute vertigineuse de ses tarifs. Son modèle ‘'inVision LD'' dégringole de 23 000 à 14.900 dollars. A ce prix, c'est sans doute l'un des systèmes d'impression 3D les moins chers au monde. Cette imprimante singulière peut être d'une grande utilité aux décorateurs. Elle aide à faire surgir les idées de l'écran plat et produit des modèles fonctionnels en 3D qui peuvent être facilement partagés, critiqués et améliorés. Elle permet aussi aux designers de communiquer facilement sur les vraies fonctions d'un design auprès d'audiences-clés telles que le management, le marketing, les fournisseurs et clients. Par ailleurs, certains économistes ne partagent pas cet enthousiasme. "Que se passerait-il en effet, alors que nos économies dépendent en bonne partie de la production d'objets, si tout un chacun commençait à produire ses propres produits, non seulement à partir de matériaux bruts, mais aussi en recombinant les molécules extraites du recyclage de ses anciens biens de consommation ? Et que se passerait-il également si l'on pouvait produire des armes aussi facilement que des chaussures ou des téléphones portables?", s'inquiète un expert dans la matière.