Le président d'honneur du Front des Forces Socialistes (FFS-opposition), Hocine Aït Ahmed, a affirmé que « depuis la promulgation de l'état d'urgence en février 1992, suite à l'annulation par le régime anti-populaire en place des premières élections pluralistes du pays, le pouvoir s'est fixé pour mission permanente la violation des droits de l'Homme en vue de se maintenir. » Dans un mémorandum sur "la situation des droits de l'Homme en Algérie", adressé au Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Mme Louise Harbour, le président du FFS a relevé que des milliers de personnes détenues de longs mois ont été, « de manière totalement illégale, enlevées et soumises à des traitements dégradants, dont certains y ont trouvé la mort ».