Trois millions d'Espagnols ont visité le Maroc en 2024, en hausse de 16%    Benkirane remet la question du Sahara oriental marocain sur le devant de la scène... et un historien évoque des données historiques documentées    Création d'un groupe de travail Maroc-Allemagne sur l'alimentation et l'agriculture    Sahara : Un drone des FAR tue un élément important des milices du Polisario    L'Initiative Royale pour l'Atlantique illustre le soutien du Royaume au développement de l'Afrique    Maroc : les réserves de change frôlent les 368 milliards de dirhams    La société marocaine SOS NDD remporte le contrat de nettoyage de la capitale mauritanienne Nouakchott    Maroc-Palestine : Renforcement de la coopération dans le domaine agricole    SHBM organise la 4ème édition du Internship Networking Forum (INF)    Meknès : L'Ambassadeur de Chine au Maroc M.Li Changlin lance les célébrations du Printemps chinois et met en avant le niveau de développement des relations bilatérales    USA: L'investiture du président Trump déplacée à l'intérieur du Capitole en raison d'un grand froid    L'application TikTok menacée d'interdiction dimanche aux Etats-Unis    France : les activités et les financements de la Grande Mosquée de Paris ainsi que ses liens avec l'Algérie désormais scrutés de près    LDC/ Groupe D: L'Espérance en tête, les Pyramids deuxièmes    Union africaine: Le Maroc préside le Bureau exécutif de l'UA de la médecine du sport    Diaz : Trois géants européens en quête de son recrutement    Avancées de la FIA dans l'enquête sur le naufrage meurtrier au large de la Mauritanie    CAF : Au grand dam de l'Algérie, le Maroc accueille le siège de l'ACA    A Zagora, la Fondation Mohammed V pour la Solidarité redonne espoir aux patients atteints de la cataracte    Températures prévues pour le dimanche 19 janvier 2025    Casablanca : deux personnes interpellées pour conduite dangereuse    Les militants amazighs s'indignent du rattachement d'Id Yennayer au sionisme    Diaspo #372 : Mohamed Khoutoul, un parcours guidé par le savoir et le travail    Justice : Une année judiciaire semée de défis, mais un bilan solide    Le journal "Global Times" : 80 % des participants à un sondage mondial sont très optimistes quant à l'avenir économique de la Chine    Botola D1/J19: IRT-FUS en affiche ce samedi    Botola DII/J15: Yaâcoub El Mansour- Kawkab, le choc de la mi-saison !    Les détails de dix-huit moins de tractations entre le gouvernement marocain et le Conseil australien des exportateurs de bétail vivant    Comment les dattes algériennes interdites parviennent-elles aux marchés marocains et pourquoi ne sont-elles pas bannies malgré le danger sanitaire ?    Revue de presse de ce samedi 18 janvier    Riaya 2024-2025 : L'Etat souffle du chaud sur nos régions froides [INTEGRAL]    Le Maroc amorce une transition vers la gestion régionale des services d'eau et d'électricité    Voici les hauteurs de pluies enregistrées ces dernières 24H    Rabat-Salé-Kénitra : ouverture de sept nouveaux centres de santé    Béni Mellal-Khenifra : 21 milliards de DH à mobiliser d'ici fin 2026    Abdessamad Kayouh préside une réunion préparatoire au quatrième congrès mondial ministériel sur la sécurité routière à Marrakech    Casablanca : L'Ambassadeur de Chine au Maroc inaugure les célébrations du Nouvel An chinois    Interview avec Leyna Kayz « Je travaille déjà sur un hymne pour encourager nos Lions lors de la CAN »    Un concert exceptionnel à Rabat inaugure les célébrations du Nouvel An chinois 2025    Les Marocains en tête des étrangers affiliés à la sécurité sociale en Espagne en 2024    Le Maroc accueille l'accord de cessez-le-feu à Gaza et souligne la nécessité d'un engagement en faveur de la paix    Le temps qu'il fera ce samedi 18 janvier 2025    Incendie d'une ONG pro-Polisario : Un Britannique inculpé    Le journalisme et la langue Amazighe : Entre soutien et défis    Caroline du Nord : Arrestation pour tentative de voyage au Maroc et rallier Daech    « Changer l'eau des fleurs »: une adaptation théâtrale à ne pas manquer au Studio des Arts Vivants    BCIJ : un extrémiste partisan de Daech interpellé à Taourirt    Samira Sitaïl : Le prince héritier Moulay Hassan maîtrise la langue amazighe    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Un Kadhafi en cache un autre
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 04 - 04 - 2006

Qui succédera à Mouammar Kadhafi ? La bataille est tranchée d'avance en faveur du fils aîné du Guide de la révolution, Saïf Al Islam. Le cadet Saâdi, réputé proche de la ligne dure du régime, n'a pas les faveurs des pronostics.
Qui sera l'heureux successeur de Mouammar Kadhafi ? Cette question se pose aujourd'hui avec beaucoup d'insistance dans la Jamahirya. En Occident, ou dans les chancelleries accréditées à Tripoli, chez le peuple ou dans les coulisses mêmes du régime en place, les avis sont partagés. Ce sera ou bien Saâdi, ou bien son aîné Saïf al Islam, président de la Fondation Kadhafi. Les deux « frères-ennemis » se livrent, depuis quelque temps, une bataille rangée. Un rapport de force est donc engagé, à la faveur des pronostics qui vont bon train. Saïf al Islam met son talent de « pro de la communication » pour trouver grâce aux yeux d'un Occident de plus en plus séduit, il se présente comme la personnification de la « Nouvelle Libye ». « La Libye doit devenir un pays ouvert et démocratique. Autrement, elle deviendra une dictature réactionnaire fasciste », avait déclaré « La Glaive de l'Islam », comme se plaisent à le surnommer les dirigeants occidentaux. Anglophone, germanophone et partiellement francophone, ce dauphin est considéré, à juste titre, comme « l'artisan du retour de la Libye au sein de la communauté internationale ». Profitant de ses prérogatives à la tête de la Fondation Kadhafi, qu'il a créée avec l'aide de son père, il a réussi à retaper « l'image » terne d'une Libye qui n'a, jusqu'il y a peu, fait parler d'elle qu'à travers les « attentats terroristes », les sorties «anti-sémites» et autres «frasques diplomatiques» du colonel. « Alors que toutes les compagnies pétrolières américaines reviennent à Tripoli, la révolution est terminée », ose dire Saïf al Islam, quitte à « fâcher » le « père de la Révolution ». Le dégel que connaissent les relations entre Tripoli et les capitales européennes, est principalement dû à l'action de ce fils charismatique qui a parfaitement conquis le cœur de l'Occident. La Fondation, à la tête de laquelle il siège, a réussi de grands coups humanitaires, aussi bien que médiatiques. Souvenez-vous de l'affaire des otages (occidentaux) du groupe Abou Sayyaf de Jolo (Philippines), de la libération des touristes allemands pris en otage dans le sud de l'Algérie… Ces initiatives, dont le succès fut retentissant, portent la signature de la Fondation présidée par Saïf al Islam. Chouchouté en Occident, ce dauphin sait que son avenir se joue également sur le front intérieur. « Un pays grand comme trois fois la France, mais à 90% désertique et peu peuplé (5,5 millions d'âmes), les masses sont censées se gouverner seules », renchérit-il. Lors de la dernière crise des caricatures danoises, ce politicien rodé a risqué même de s'aliéner un «ami d'extrême-droite» italienne, en l'occurrence Roberto Calderoni, en contrepartie de quelques degrés de plus sur l'applaudimètre populaire, sans que sa « lune de miel » avec l'Occident n'ait fait de dégâts. Saïf al Islam est resté le candidat favori de l'Occident pour la succession à son père.
Reste, maintenant, à « scruter » les chances de son frère cadet, Saâdi. Réputé « proche » des « frères d'armes » du « père de la Révolution du 1er septembre », ce dernier a les faveurs des « faucons » du régime en place. Seulement voilà, sa réputation de « buteur raté» lui a valu d'être écarté des hautes sphères du pouvoir. Aujourd'hui, Saâdi Kadhafi se contente de diriger la Ligue nationale de football. Mais là encore, il n'a cessé de « botter en touche ». A preuve, la piètre prestation du Onze libyen lors de la CAN 2006 en Egypte. Autre « footaise » à mettre au passif de ce dirigeant, l'échec des négociations avec le sélectionneur marocain Badou Zaki pour diriger l'équipe nationale libyenne. En lieu et place de Zaki, il a porté son dévolu sur l'entraîneur égyptien Mohsen Salah. Raison invoquée ? Zaki a exigé un salaire mensuel de 50.000 euros, alors que son homologue égyptien s'est contenté de 20.000 euros.
Un mauvais calcul…


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.