La police judiciaire de Hay Mohammadi-Aïn Sebaâ, à Casablanca a mis dernièrement la mains sur trois repris de justice qui s'adonnent au vol qualifié. Ils ont été traduits devant la justice. Il vient d'atteindre son vingt-neuvième printemps et pourtant il vient d'être arrêté pour le huitième fois par la police judiciaire de Hay Mohammadi-Aïn Sebaâ. Il s'appelle Rachid, célibataire et sans profession. Il a rejoint l'école, mais sans rien apprendre. Parce qu'il s'enfuyait de la classe jusqu'au niveau du cinquième année d'enseignement fondamental pour être mis hors l'école. Au fil des jours, il a commencé à fréquenter les adolescents de son quartier qui l'ont aidé à apprendre à inhaler la colle à dissolution, à fumer du haschisch et à voler. Depuis, il a commencé à agresser d'une fois à l'autre les passants notamment les femmes, a démonter les radio-cassettes des voitures et à cambrioler des villas. Un autre repris de justice a été arrêté par les mêmes services de la police pour les mêmes motifs. Il s'agit de Talal, âgé de vingt-cinq ans, célibataire et sans profession. Il a été traduit devant la justice à cinq reprises et il a été condamné à chaque fois d'une peine d'emprisonnement allant d'un mois à deux ans de prison ferme. Talal qui est livré par ses parents à son propre sort semble trouvé dans la prison un refuge mieux que la rue, puisqu'il n'arrive pas à passer quelques mois en liberté pour se retrouver une fois encore derrière les barreaux. La dernière fois remonte à la deuxième semaine du mois courant quand il a été mis hors d'état de nuire après plusieurs plaintes contre lui. Il a été traduit devant la justice. Un troisième repris de justice a été arrêté dernièrement par les mêmes services de police de Hay Mohammadi-Aïn Sebaâ. Il s'agit de Abdelmajid, âgé de vingt-deux ans, sans profession. Il a été incarcéré à trois reprises. Seulement il ne quittait la prison que pour y retourner avec le même délit : le vol. Il a été traduit devant la justice.