Plusieurs conventions signées en marge de la première édition des Miepeec Talks Le gouvernement, les entreprises, les fédérations sectorielles et les entreprises accordent leurs violons pour l'emploi des jeunes. En effet, la première édition des Miepeec Talks «Rencontres de l'inclusion économique, de la petite entreprise, de l'emploi et des compétences», a été organisée à Casablanca sous la présidence du ministre Younes Sekkouri, en présence de sept Fédérations professionnelles (Amica, Gimas, Cnt, Apebi, Fcs, Fenagri, Fmes), et une centaine d'entreprises. Cette première a été couronnée par la signature de plusieurs conventions de partenariat entre l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (Anapec), des fédérations professionnelles et des entreprises. Ainsi, une première convention a été conclue entre l'Anapec et la Fédération du commerce et des services et quatre grandes entreprises, à savoir Bordnetze Morocco pour le recrutement de 4.500 personnes à l'horizon 2024, MG2 Engineering (750 recrues juniors à l'horizon 2026), Capgemini Engineering Maroc (750 recrues juniors à l'horizon 2026) et Capgemini Technology Service Maroc (500 recrues juniors à l'horizon 2023). L'objet de ces conventions porte essentiellement sur l'accompagnement de ces fédérations et entreprises dans la satisfaction de leurs besoins en compétences et ressources humaines, notamment à travers le sourcing, l'accompagnement tout au long du processus de recrutement ainsi que les formations à la carte ou d'adaptation. S'exprimant à cette occasion, le ministre de l'inclusion économique, de la petite entreprise, de l'emploi et des compétences, Younes Sekkouri, a appelé, jeudi à Casablanca, à la mise en place d'une stratégie «complète» avec des «engagements chiffrés» impliquant les différents acteurs en matière d'emploi des jeunes. Cette stratégie à adopter au plus tard fin janvier 2023 nécessite de déployer davantage d'efforts et de collaborer avec les différents départements ministériels, avec l'ensemble des secteurs mais surtout avec les territoires, afin de relever le défi de l'emploi des jeunes, a indiqué M. Sekkouri. «Lors de cette rencontre, nous avons réuni sept fédérations qui recrutent et qui emploient mais nous avons aussi invité des entreprises de référence», a dit le ministre, expliquant que le but est de discuter de façon concrète et ciblée la manière de travail qu'il va falloir emprunter dorénavant dans cette période post-Covid entre le gouvernement, les secteurs et les entreprises. Il a, dans ce sens, mis l'accent sur les différentes conventions signées en marge de cette rencontre permettant d'employer plus de 8.000 personnes sur les années à venir, citant, à cet égard, l'exemple d'une entreprise qui emploie dix personnes par jour et qui est toujours à la recherche de talents. «Notre devoir, a-t-il soutenu, en tant que gouvernement avec toutes nos instances de formation et d'accompagnement, est d'être sûrs que ces talents existent, qu'ils parlent plusieurs langues, qu'ils soient compétents techniquement mais qu'ils soient aussi disponibles sur le territoire national». Réitérant l'engagement de l'Exécutif vis-à-vis de cet enjeu de taille, M. Sekkouri a exprimé son souhait de voir ce «contrat» se renouveler avec toutes les forces vives du pays autour de l'emploi, des compétences, ainsi que de l'inclusion économique.