Le ministre de l'Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l'Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a appelé, jeudi à Casablanca, à la mise en place d'une stratégie "complète" avec des "engagements chiffrés" impliquant les différents acteurs en matière d'emploi des jeunes. Cette stratégie à adopter au plus tard fin janvier 2023, nécessite de déployer davantage d'efforts et de collaborer avec les différents départements ministériels, avec l'ensemble des secteurs mais surtout avec les territoires, afin de relever le défi de l'emploi des jeunes, a indiqué Y. Sekkouri, qui s'exprimait lors de la première édition des "Rencontres de l'inclusion économique, de la petite entreprise, de l'emploi et des compétences" (MIEPEEC Talks), organisée à l'initiative de son département. "Lors de cette rencontre, nous avons réuni sept fédérations qui recrutent et qui emploient mais nous avons aussi invité des entreprises de référence", a dit le ministre, expliquant que le but est de discuter de façon concrète et ciblée la manière de travail qu'il va falloir emprunter dorénavant dans cette période post-covid entre le gouvernement, les secteurs et les entreprises. Il a, dans ce sens, mis l'accent sur les différentes conventions signées en marge de cette rencontre permettant d'employer plus de 8.000 personnes sur les années à venir, citant, à cet égard, l'exemple d'une entreprise qui emploie dix personnes par jour et qui est toujours à la recherche de talents. "Notre devoir, a-t-il soutenu, en tant que gouvernement avec toutes nos instances de formation et d'accompagnement, est d'être sûrs que ces talents existent, qu'ils parlent plusieurs langues, qu'ils soient compétents techniquement mais qu'ils soient aussi disponibles sur le territoire national". Réitérant l'engagement de l'Exécutif vis-à-vis de cet enjeu de taille, Y. Sekkouri a exprimé son souhait de voir ce "contrat" se renouveler avec toutes les forces vives du pays autour de l'emploi, des compétences, ainsi que de l'inclusion économique. Lire également : La persistance des NEET aggrave le chômage au Maroc