Pour Noureddine Saïl, vice-président délégué de la Fondation du FIFM, les objectifs assignés à la 5ème édition du Festival auront été atteints. Interview. ALM : Quel bilan faites-vous de la 5ème édition du FIFM ? Noureddine Saïl : Cinématographiquement parlant, on a atteint tous les objectifs que nous nous étions assignés dès la fin de la quatrième édition. D'abord, l'affermissement de la rigueur et de la diversité dans le choix des films. Ensuite, la consolidation de l'ouverture du festival sur les horizons les plus larges du monde du cinéma. Et puis, la création des conditions les plus simples et les plus efficaces pour le mélange et la mixité des cinéastes, des producteurs et des talents. A quoi serait due la fausse note de la soirée d'ouverture ? Le fait de ne pas pouvoir incruster sur l'écran de la salle la traduction en deux, ou trois langues, de ce qui est dit sur scène, a fait que la soirée s'est trouvée allongée d'une durée équivalente à la traduction en deux langues de tout ce qui était dit sur scène. Cela peut effectivement fatiguer. Et vous avez remarqué que cette défaillance a été parfaitement rattrapée à la cérémonie de clôture. Dans son rapport final, Jean-Jacques Annaud a recommandé «plus de place» pour le cinéma marocain. Qu'en pensez-vous? Le point de vue de Jean-Jacques Annaud nous flatte énormément. Il montre qu'il y a un intérêt international réel pour le cinéma marocain. Il est évident qu'il convient de développer davantage le côté vitrine des films marocains pendant le festival. Cela viendra sûrement dans les éditions à venir. Quant à l'édition de cette année, j'aimerais juste vous préciser que dans moins de trois semaines se tiendra à Tanger la 8ème édition du Festival national du film où seront représentées toutes les productions des années 2004-2005. Ce qui est sûr, c'est que la Fondation du FIFM, sur les instructions de son président SAR le Prince Moulay Rachid, travaillera de concert avec la Chambre marocaine des producteurs de films et le Groupement des auteurs, réalisateurs, producteurs pour concevoir un espace -présentoir- du film marocain qui ne pourra qu'enrichir le festival.