S'estimant touché dans sa probité et son intégrité de Abdellatif Naja, enseignant-chercheur à l'Institut Moulay Rachid, à une réaction épidermique et vient, lui-aussi, à la rescousse de Abderrahman Zidouh. Suite à votre article du 3 décembre 2003 «Quand les salopards marquent des buts». et pour votre gouverne, Monsieur le le soi-disant journaliste, sachez que vous avez affaire à un universitaire connu par sa probité et son intégrité ; un enseignant-chercheur qui a derrière lui une carrière de près de vingt ans aussi bien dans l'administration que dans l'enseignement supérieur (l'Institut National du Sport, l'INSEA). J'ai eu à assumer des responsabilités à un haut niveau, lors des manifestations sportives les plus prestigieuses que le Maroc a eu à organiser ; en plus dans un domaine que certains qualifient de « juteux » c'est-à-dire la direction marketing. Or jamais au grand jamais, on ne m'a reproché la moindre faute, le moindre écart !! Ceci étant rappelé, à contre-cœur il est vrai, parce que je n'ai pas l'habitude d'étaler au grand public qui je suis, venons en maintenant à certaines de vos accusations les plus graves: Vous affirmez dans votre article que je suis de «ceux qui étaient chargés de mener à bien ce programme d'investissement…» Non seulement c'est une grossière erreur, mais en plus vous vous trompez de cible ! Car je n'ai absolument rien à voir avec le volet investissement. Bien entendu je fais partie de l'Unité de gestion du projet, mais ma fonction est toute autre : je suis chargé du suivi de la formation. Je suis un des proches collaborateurs de l'expert belge, mais mon travail se limite exclusivement au domaine pédagogique. Votre article laisse entendre aussi que : « les intéressés ont mal géré les fonds en dépensant une bonne partie… dans des études sujettes à caution… » C'est de la pure désinformation ! De l'intoxe ! Comme on dit. Car non seulement nous avons bel et bien rempli amplement notre mission de formateurs, et ce depuis le 8 juin 2003, mais en plus, nous n'avons dépensé, selon le responsable financier, que la moitié à peine du budget alloué à la formation. Si le sort des jeunes vous interpelle vraiment, pourquoi avoir attendu plus de six mois pour livrer à vos lecteurs ce scoop-scandale ? Pourquoi n'aviez-vous jamais cherché à rendre compte des difficultés qu'a dû surmonter le programme MEDA avant d'être remis sur pieds ? Saviez-vous au moins que celui sur lequel vous vous êtes acharné sans ménagement a le grand mérite d'avoir sauvé ce dossier qui était sur le point d'être enterré? Ce haut fonctionnaire en a fait une affaire personnelle et a tout fait pour la faire aboutir, si ce n'est cet aval de Bruxelles attendu depuis mars 2003 pour démarrer les travaux de construction des sites. Et bien, ce n'est personne d'autre que Monsieur Zidouh. • Abdellatif Naja, Docteur en sociologie, enseignant-chercheur à l'Institut National des Sports Moulay Rachid