Le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita reçu par Marco Rubio à Washington    André Azoulay, pris pour cible par des slogans antisémites lors de manifestations propalestiniennes, reçoit un fervent fervent de la société civile    Rencontre diplomatique de haut niveau à Washington : Nasser Bourita rencontre son homologue américain Marco Rubio    L'ambassadeur d'Israël sommé de quitter une commémoration du génocide rwandais, Tel-Aviv déplore une "profanation de la mémoire"    Fitch maintient à «BB+f» la note du fonds BMCI Trésor Plus, intégralement exposé à la dette souveraine marocaine    Un rapport met en garde contre les dérives économiques et sociales du projet des sociétés régionales multiservices au Maroc    Pour le DG du Festival du Livre de Paris, le Maroc est un « acteur majeur » de l'édition en Afrique    31e commémoration du génocide contre les Tutsi : Un hommage à la mémoire et un appel à l'unité et à la paix    Welcome Travel Group : le Maroc élu meilleure destination    Le Mexique n'exclut pas d'imposer des droits de douane de rétorsion contre les Etats-Unis    GITEX AFRICA 2025 : le VILLAGE APEBI, vitrine de l'innovation numérique marocaine    Nouveaux droits de douane américains : Welcome recession !    Global money week : l'ACAPS initie les jeunes à la prévoyance sociale    Levée de fonds : PayTic obtient 4 M$ pour transformer la gestion des paiements    Zellige, tanneries, métiers... La région de Fès-Meknès met le paquet sur l'artisanat    Sécurité aérienne: Abdessamad Kayouh s'entretient à Marrakech avec le président du Conseil de l'OACI    Maroc-Pérou : Un accord signé portant sur des enjeux politiques et sociaux    Le CG examine la formation aux métiers du transport à Nouaceur    Etats-Unis : Nasser Bourita sera reçu par Marco Rubio à Washington    L'Algérie accusée de vouloir annexer le nord du Mali    Etats-Unis-Maroc : Nasser Bourita reçu à Washington par Marco Rubio    Mozambique. Les drones au service de la gestion des catastrophes    L'Algérie réplique au rappel des ambassadeurs du Mali, Niger et Burkina    Rallye Aicha des Gazelles : Dacia Maroc mise sur ses talents féminins et sur son nouveau Duster    Marathon des Sables 2025 : Mohamed El Morabity frappe fort lors de la 3è étape    LdC : Le Real Madrid de Diaz face à Arsenal, duel entre le Bayern et l'Inter    Wydad-Raja : La date et l'heure du derby casablancais dévoilées    Liga : Cristiano Ronaldo va-t-il racheter le FC Valence?    Bruxelles lorgne le Maroc pour le retour des migrants en situation irrégulière    Sahara : La diplomatie russe reçoit les ambassadeurs marocain et algérien    Morocco FM Nasser Bourita to meet with US counterpart Marco Rubio in Washington    DGAPR : Fin de l'introduction des paniers de provisions après des cas de trafic    Le temps qu'il fera ce mardi 8 avril 2025    Algerian army completes airbase 70 km from Morocco    Espagne : Des ravisseurs exigent une rançon à la famille d'un migrant marocain enlevé    Les températures attendues ce mardi 8 avril 2025    France : Tensions entre Marocains et pro-Polisario à Potiers    Parution : Abdelhak Najib signe des «Réflexions sur le cinéma marocain»    Escapades printanières : Le Maroc, destination incontournable des Français    Industrie du cinéma : 667.000 $ pour 29 festivals    Siel : 775 exposants pour la 30e édition    Tanger : le Festival du printemps local revient en force    L'Algérie a fini la construction d'une base aérienne près du Maroc    Festival du livre de Paris : Les rencontres incontournables avec les auteurs marocains    Coupe du Monde des Clubs 2025 : Yassine Bounou exprime sa fierté de représenter Al Hilal face au Real Madrid    CAN U17/Groupe C: La Tunisie et le Sénégal qualifiés, la Gambie barragiste    L'Algérie perd la tête et continue de souffrir du "syndrome de la diarrhée chronique des communiqués"    Plus de 100.000 titres à découvrir au SIEL 2025    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Tout est fichu par terre !
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 17 - 10 - 2005

Entre manipulation, désinformation et trahison, Il ne reste plus que Driss Basri aveuglé par une haine de soi terrible qui ne comprend pas que l'heure n'est plus aux jeux puérils et irresponsables qu'il affectionne depuis qu'il n'est plus dans les affaires de l'Etat.
«Ce que je ne comprends pas c'est qu'à chaque fois qu'il y a un petit problème qui touche le Maroc, on montre du doigt la république sœur (!) d'Algérie.» Ne cherchez pas longtemps qui est l'auteur de cette pénétrante analyse, c'est Driss Basri. Dans une récente interview donnée, à son porteur de valise habituel, un douteux journaliste espagnol à son service depuis des décennies, l'ex-ministre nous gratifie d'un florilège de déclarations assez pitoyables. Elles ont toutes pour dénominateur commun non pas une quelconque attitude assumée et construite mais une volonté de nuire méthodiquement au Maroc.
Alors que Driss Jettou dénonce arguments à l'appui et par la voie la plus officielle l'instrumentalisation par l'Algérie et le Polisario du drame des Subsahariens, Driss Basri continue d'exonérer “la république sœur” de ses responsabilités alors que l'Union européenne par la voix même de Franco Frattini, commissaire chargé du dossier justice, liberté et sécurité, les reconnaît formellement.
Les dernières livraisons de la presse internationale à ce sujet font état désormais de la passivité algérienne, voire sa complaisance, dans la gestion des flux des immigrés clandestins et soulignent la nécessité pour les deux pays, le Maroc et l'Algérie, de se mettre autour d'une table avec l'UE pour faire face sérieusement à cette situation extrêmement complexe.
Mais pour l'heure, on ne s'achemine pas vers ce type de coopération. L'Algérie a lancé à fond sa propagande d'Etat sur ce sujet et le relais des mercenaires du Polisario suit lamentablement. L'exploitation de ce drame se fait dans la honte et dans l'indignité. Mais la mise en garde du gouvernement marocain est claire, nette et précise : «Il est hors de question de laisser les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume tirer partie de la misère et du désarroi d'êtres humains en quête d'accès à l'Europe et à des conditions de vie meilleures, tout comme il ne saurait tolérer que des actions de ce type portent préjudice à ses intérêts supérieurs en particulier à son intégrité territoriale.» Entre manipulation, désinformation et trahison, Il ne reste plus que Driss Basri aveuglé par une haine de soi terrible qui ne comprend pas que l'heure n'est plus aux jeux puérils et irresponsables qu'il affectionne depuis qu'il n'est plus dans les affaires de l'Etat.
Au cours de cette dernière et calamiteuse interview, le questionneur, un des plus poreux et les plus incompétents de sa génération, pose à Driss Basri une question qui vaut son pesant d'euros blanchis. «Si Rabat traite ainsi les Africains en transit, comment peut-elle prétendre que l'on accepte la solution marocaine au problème du Sahara occidental?» Quel est le rapport ? Inexistant en apparence, mais cela n'empêche pas l'ex-ministre de l'Intérieur de livrer une réponse qui restera dans les annales de la science politique universelle. «Nous avons toujours essayé de gagner la sympathie de nos amis africains, mais notre comportement avec les caravanes de l'Est et du Sud ont sérieusement nui à notre image. Quant à comment cela va affecter le problème du Sahara occidental, soit pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination, soit pour appliquer la «solution politique marocaine», à laquelle je ne crois pas , il va être difficile de remonter la pente créée. Le Maroc doit montrer plus de modestie et de tolérance avec nos amis africains et soigner les dangereuses blessures ouvertes ces derniers jours.» C'est du Basri dans toute sa truculence servi par un commis journaliste qui n'en peut plus de servir. Ça devait être «Questions pour un champion», c'est devenu tragiquement «Combien ça coûte ?». Et, pour en finir, la cerise sur le gâteau: «Durant vingt ans avec Hassan II nous avons travaillé pour promouvoir l'image du Maroc et ils nous ont tout fichu par terre. » Là, vous êtes priés de ne pas rire. Il ne s'agit pas de la justice transactionnelle ou de la Réparation telle qu'elle est mondialement codifiée, il s'agit plutôt de la désinformation transactionnelle qui ferait passer Tazmamart pour un centre de vacances. C'est vraiment péché.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.