La cyber criminalité n'intrigue pas seulement les autorités occidentales. La saga des grandes magouilles n'a pas de limite ni de frontière. Deux escrocs arrêtés par la PJ de Rabat pour une grosse affaire de cartes de guichet automatique appartenant à des banques de renommée internationale. La saga des grandes magouilles n'a pas de limite. Les nouvelles formes d'escroquerie intriguent les autorités du monde entier et non seulement celles du pays qui se trouvent affrontées à la cyber criminalité, un domaine réservé généralement aux malfrats doués plus particulièrement en informatique. Des gens dotés d'une intelligence au-dessus de la moyenne, capables de tromper des individus, toutes couches sociales confondues. Des hommes et des femmes souvent instruits sont les protagonistes de cette tricherie qui n'épargne personne. Cela dit, la police judiciaire de Rabat vient de présenter deux escrocs, accusés d'avoir volé plusieurs sociétés publiques ou privées, devant le substitut du procureur général prés la Cour d'appel de Rabat. Les poursuites judiciaires entamées à leurs égards les impliquent dans une magouille de grande taille, une grosse affaire de falsification, de faux usage de faux et d'escroquerie. Ils ont été traduits devant la justice pour avoir dérobé, falsifié et usés des cartes de guichet appartenant à des banques de renommée internationale. Master carte, Visa et d'autres documents du genre appartenant à des établissements nationaux, une vraie collection cartothèque. Les deux hommes n'ayant pas d'antécédents judiciaires, se présentaient dans des supers marchés, dans des hôtels de haute classe, des restaurants, des magasins de vente de divers produits alimentaires et autres et ils ont même réussi à retirer de l'argent liquide sans aucune difficulté. Pour l'instant, le nombre des victimes de leur tromperie n'est pas encore précis et, selon les premiers éléments de l'enquête, il se trouve que plusieurs établissements refusent de les poursuivre devant la justice afin de préserver leur crédibilité. Quant aux accusés, ils se trouvent derrière les barreaux en attendant la fin de l'instruction et de l'enquête. Pour plus de détails, nous y reviendrons dans une prochaine édition.