Un appel à manifestation d'intérêt vient d'être lancé Le ministère du tourisme, de l'artisanat et de l'économie sociale et solidaire a annoncé le lancement, lundi, d'un appel à manifestation d'intérêt pour recenser les établissements d'hébergement touristique (EHT) souhaitant bénéficier de l'appui financier de l'Etat, d'une enveloppe globale d'un milliard de dirhams, pour les aider à redémarrer rapidement leur activité. «Le 21 février 2022 un appel à manifestation d'intérêt (AMI) a été lancé pour recenser les établissements d'hébergement touristique souhaitant bénéficier de l'appui financier de l'Etat afin de les soutenir financièrement pour un redémarrage rapide de leur activité. Un montant de 1 milliard a réservé par le gouvernement pour cet appui», indique le ministère dans un communiqué parvenu mardi à la MAP. La méthodologie et l'approche de mise en œuvre de cette mesure d'appui financier de l'Etat aux EHT ont été convenues en étroite concertation avec les parties concernées, à savoir le ministère de l'économie et des finances et les professionnels, fait savoir la même source. Cet appui, qui cible les EHT classés au sens de la réglementation en vigueur, consiste en l'octroi d'une subvention visant à améliorer la qualité de l'offre et la qualité des services offerts. La subvention est octroyée à hauteur maximale de 10% du chiffre d'affaires (CA) réalisé par l'établissement concerné au titre de l'année 2019, plafonnée à 10 millions DH. La gestion de cet appui de l'Etat est confiée à la Société marocaine d'ingénierie touristique (SMIT). Les EHT peuvent obtenir le dossier d'AMI auprès de cette dernière sur simple demande envoyée à l'adresse ([email protected]). A l'issue des évaluations des comités locaux, les résultats obtenus à partir de la combinaison de plusieurs critères permettront de classer les demandes d'appui par région et pour chaque catégorie. Le gouvernement a approuvé un important plan d'urgence d'un montant de deux milliards de dirhams pour le soutien de la relance du secteur du tourisme impacté par la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19), rappelle le ministère.